Fan club de la femme à la bûche
La première séquence de la série, qui s'arrête lorsqu'on apprend l'identité du meurtrier de Laura Palmer, est parfaite : onirique, envoûtante, effrayante. Le One Eyed Jack's, les délires de Leland Palmer, les rêves de Dale Cooper, tout cela est construit d'une main de maître et il est très difficile de ne pas enchaîner tous les épisodes à la suite. Certes, quelques-uns pâtissent un peu du mode de fonctionnement de la série, qui s'apparente à celui du cadavre exquis ; mais dans l'ensemble, c'est excellent.
Mais alors, la deuxième et dernière séquence, c'est-à-dire l'histoire qui tourne autour de Windom Earle, est carrément désespérante de nullité. On dirait qu'on assiste aux épisodes de la série que les personnages regardent dans la première saison : c'est mièvre, ennuyeux, moche et la plupart des intrigues, en plus de n'avoir strictement aucun intérêt, ne débouchent sur rien.
Quel gâchis.
D'un autre côté, j'ai tellement apprécié les premiers épisodes, le générique et la musique culte, que je ne peux regretter d'avoir regardé cette série. C'était même un peu triste de voir évoluer sur l'écran pour la dernière fois mes personnages préférés : Dale, Ben Horne, le shérif... et la femme à la bûche, bien sûr.