Laisser faire le temps

Comme ce fut le cas pour Mylo Xyloto et Ghost Stories, à chaque nouvelle sortie d'album de Coldplay, on nous rabâche inlassablement les "c'est plus ce que c'était", "avant, c'était mieux". Normal, ça fait 15 ans qu'on écoute encore et toujours les indétrônables "Yellow", "Clocks", "The Scientist". Trop mainstream, trop commercial, de la musique pour remplir les stades, oui, Coldplay est une cible facile.

Je n'attends plus nécessairement qu'ils fassent un album complet exceptionnel, mais je sais que dans tout ce qu'ils feront, je trouverai toujours l'une ou l'autre chose qui me ravira. C'est un raccourci qui manque d'objectivité, je sais.
Personnellement, je sais qu'à la première écoute, je n'adhère jamais à leurs nouveaux albums. Coldplay, j'ai besoin de leur laisser du temps. Le temps de faire fondre leurs mélodies, le temps de laisser la voix et les envolées de Chris Martin s'imprégner dans mon crâne, le temps de trouver à certains titres leur place dans le mausolée - déjà bien garni - de leurs chansons que j'adore.
En quelques jours, Everglow ou Amazing Day sont d'ailleurs de bons prétendants à obtenir mes faveurs.

Je ne serai pas étonné de leur attribuer 1 ou 2 étoiles supplémentaires dans les semaines / mois à venir.