On aura tous remarqué et expliqué maintes et maintes fois que le son de cet album n'aura pas été à son mieux. Et pourtant, il s'agit tout de même d'un des meilleurs albums de Metallica. Avec son intro Blackened, on vous envoie tout de même en pleine figure une pluie de notes diversifiées qui annonce les couleurs de l'album. Plus dark, plus sombre, plus métal et pourtant, foutrement mélodique. Les riffs qui tuent font légions sur cet opus. La pièce One demeure, dans mon palmarès, aussi mémorable que la piste Master of puppet. Et je me souviens du vidéo...Il n'avait rien d'un régal pour les yeux mais se faisait divergent dans le paysage. Et voir le Band jouer la pièce dans un environnement lugubre rehaussait la saveur du morceau...


A mon avis, ce disque a la particularité de s'écouter d'un trait comme une histoire racontée. Comme si chaque piste s'imbriquait les unes dans les autres. De long titres se chevauchent et démontrent la virtuosité de ce groupe. Et à vrai dire, il s'agit vocalement, selon moi, de la meilleure performance de James qui ne s’époumone pas mais arrive plutôt à utiliser sa voix agressive de manière propre. Bon nombre de chanteur ont de la difficulté à trouver le juste milieu afin de donner au heavy métal ses lettres de noblesse. Ici, c'est vachement réussit. Aucun moment nasillard, aucun irritant vocal, au contraire, j'en arrive à croire que ce qui a fait le succès de Metallica a été la voix de James Hetfield. Parce qu'il détient la voix la plus sujette à faire un métal de qualité.


De plus, à force d'écouter One, j'en suis venu à déceler un moment de parfaite symbiose ente les musiciens. Toutefois il faut être attentif car cet instant ne dure que quelques seconde. Jamais plus je n'ai rencontré cette parfaite complémentarité chez des musiciens, tous groupes confondus. Allez à 6:55 et ce, jusqu'à 7:02 environ afin de le constater. Tous les instrument ne forment plus qu'un, l'espace de quelque seconde...


De loin le disque le plus aboutit du groupe, il demeure moins accessible ( est-ce la lourdeur du contenu, la teinte musicale...) que ses prédécesseurs. Par contre, nul ne pourra contester le fait que And justice for all restera à jamais gravé dans l'histoire du métal...

Jean-francoisBohémie
8

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Créée

le 13 mai 2016

Critique lue 258 fois

Johnny B

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