Réveillez vous, l'automne est là! J'attendais avec impatience ce premier album, qui se révèle être une vague d'énergie qui fait plaisir à attendre et à ressentir.


L'album est résolument solaire, alternant l'énergie brûlante d'un 'Lover, leaver', voguant entre hard rock et blues; le réconfort de 'The new day'; et le regard sur notre monde au bord du gouffre mais appelant à aller vers le meilleur de 'Brave de New world':



A silent child climbs a mound of char, Where he plants a seed that
grows beyond the stars.



Mais tous les morceaux sont teintés de cette chaleur qui nous avez déjà tant plu sur le premier volet 'From the fire'. Cette énergie trouve sans doute son point culminant dans 'Mountain of the sun'



To kiss the sun and fight the fire



Bien construite, la tracklist porte une intro et une conclusion plus longue; qui démarre avec 'Age of Man', où nous quittons progressivement le monde du froid et des ténèbres pour rencontrer celui de la lumière. C'est épique dans sa façon d'aller de l'avant et du coup fonctionne bien comme morceau d'ouverture, annonçant les thèmes racontés par Anthem of the Peaceful Army.
Une version plus longue de 'Lover, Leaver' en guise de conclusion de la tracklist, qui est une répétition où certes, les riffs se font plus long, mais laissent sur sa faim.


Reste l'envie de rouler des heures durant sur une route baignée de soleil, ou du moins pendant les précieuses 49mn (trop court sans doute, mais nous privilégions ici la qualité à la quantité), alors ne nous refusons pas une énième écoute ce rock sauvage mais harmonique, porté par des chœurs envoûtants !


Aimer (ou pas), un album pour lui seul, et non pour ce qu'il ressemble à d'autres ...
Souffrant de comparaison avec l'intouchable mastodonte au zeppelin, Oui Greta van Fleet réveille le spectre, mais allons nous vraiment nous en plaindre? Moi non, d'autant qu'au delà de la ressemblance de voix et de guitare, le groupe flirte aussi avec d'autres influences de cet age d'or, d'une Janis Joplin aux Cream en autre.
Cet album sonne comme une randonnée dans le grand canyon, où le rock'n'roll ne rime pas ici avec alcool, et c'est surement vers là que la différence se fait et on espère se fera.
Allez je vous laisse, je vais gravir les montagnes du soleil!

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le 27 oct. 2018

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Moriartea

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