Épée de Damoclès

J'ai mal, j'essaye vraiment de comprendre cet album.
Il faut s'accrocher sur chaque morceau. Et c'est dur, c'est dur...
On va commencer par les bons points.
Déjà la pochette est très belle, c'est bien réussi (c'est déjà ça).
Pour la musique, le flow et les paroles posées si chers aux Poètes sont bien présents et ça reste une ligne directrice qui n'a pas changée et c'est très agréable. Ils savent comment chanter et faire de la musique. Même les instrus apportent un petit plus sur certains morceaux.
Pour la suite...
Cet album porte bien son nom, je pense qu'ils ont voulu tenter un truc parce que mince, c'est quoi ces textes !¡ La pauvreté de certaines phrases saute aux yeux et fait vraiment peur !
Le style varie d'un morceau à l'autre.
La cohérence est difficile à cerner sur l'ensemble de l'œuvre.
Les featuring sont moyens. Ces derniers laissent l'impression d'être là juste pour la voix.
IAM pas aidé par le texte.
Guizmo relève le niveau.
Rien à dire sur Valérie Belinga pour le dernier morceau, qui est un des plus beau de l'album.

Ils ont dû faire cet album en moins de deux ans (et je donne de la marge), je n'arrive pas à concevoir le fait qu'ils​ aient pris autant de temps pour ça...
Mais on ne peut pas mettre une mauvaise note vu qu'on sent un peu de recherche et le titre annonce la couleur.

Beaucoup de déception au final pour un retour tellement attendu.
"À la recherche du rap perdu", oui, mais pas avec cet album.