Auto Modellista n'est pas un jeu qui m'aura marqué par ses qualités musicales.
Eh oui, un jeu de Racing qui demande un tant soit peu d'être vigilant dans sa conduite, en général je lui coupe la chique musicalement parlant, pour me concentrer sur la conduite, justement.
Auto Modellista brille par ses qualités graphiques, son style reconnaissable, en étant LE jeu un peu simu en cell shading, pas dégeu au passage.
Mais merde c'est dans les jeux d'arcade que l'on gave la playlist de bonnes ziks pendant les courses, pas dans une simu !
Si bien que manette en main, je n'ai profité que des musiques fadasses des menus. Vous savez ce bon vieux jazz groovy d'ascenceur qu'on retrouve dans bon nombre de jeu de caisses. Dans cet album dont il est question, c'est dans le second disque que l'on retrouvera ces compositions, heureusement courtes, histoire de pouvoir être passées en loop dans les différents menus du jeu. Génériques au possible, mais techniquement irréprochables.
Car oui ! Les zikos qui ont œuvré sur cet album ont du groove et de la bouteille.
Mais cela c'est bel et bien dans la première galette de l'album qu'on en prend pleinement conscience.
C'est bien ici que l'on retrouve tout le travail de composition effectué pour le jeu : les fameuses musiques in-race qui m'étaient passé sous le nez.
Shibata san (musicien accompli lui aussi) a choisi un style oscillant, je dirais, entre ce qu'il a fait pour Power Stone ou Marvel vs Capcom 2 pour le côté jazz-groovy, et la saga DMC pour les facettes plus fusion rock que propose le soundtrack de Auto Modellista.
Des morceaux hyper maitrisés techniquement, le Japon possède vraiment des musiciens studio fantastiques.
J'ai une nette préférence pour le côté funk de la chose, il y a ici 2 ou 3 morceaux réellement mémorables d'ailleurs. Mes esgourdes ont eu un peu plus de mal pour entrer en osmose avec des morceaux plus bruyants que sont "XFER" ou "No Fazin'" par exemple, mais je le répète toujours au top techniquement, grâce à ces musiciens qui ont un vrai groove dans le sang.
En bref à ceux qui le voudront bien, je vous conseille de vous jeter sur "Outer Limit" ou "Opaque Air" pour essayer de comprendre ce feeling que j'ai eu, ou tout simplement pour se farcir les tympans.
La médiocrité du second disque se ressent un peu dans ma note finale, mais il s'agit de ziks faisant partie intégrante de l'OST, et qui malheureusement dégradent sensiblement l'ensemble musical proposé.