Que c'est bon d'être mauvais

En 1987, Michael Jackson sort "Bad", un album charnière et très attendu du fait du succès titanesque de Thriller. Autant dire que MJ a une certaine pression et se doit de ne pas décevoir. Accompagné de son alcolyte et producteur Quincy Jones, MJ nous propose 11 chansons de très bonne facture.
Bien entendu, il est difficile de passer à coté des hits du disque dont notamment Bad, Smooth Criminal ou The way you make me feel. Pourtant, l'album dégage une cohérence d'ensemble et se laisse écouter d'une traite avec plaisir. C'est bien simple, on ne peut s'empêcher d'appuyer de nouveau sur play une fois les 40 minutes de l'album passé. Certains titres comme Another Part of Me ou Leave me alone s'ajoutent à l'ensemble en n'enlevant en rien la capacité de Michael Jackson et Quincy Jones à concevoir des hits.
Dans cet album, on retrouve 2 invités qui contribuent à la qualité de l'album : Stevie Wonder et Siedah Garrett dont les voix se mêlent parfaitement à celle de MJ. Cependant, pour moi, le meilleur morceau de l'album (et l'un des meilleurs de MJ) est Man in the Mirror, son imparable et au refrain qui reste longtemps en tête.
Ainsi, avec Bad, MJ confortait son statut de "roi de la pop" et montrait qu'il était aussi capable de sortir des albums de qualité et non pas que des hits en puissance. L'album, avec ses 40 minutes environ, est un plaisir qui ne se refuse pas et qui se redécouvre avec plaisir, le tout en remuant les hanches.