L'intro Ezrinienne de Billion Dollar Babies annonce clairement de quoi il est question : non pas de rock, même hard, mais de théâtre, de music hall, d'un univers de carton pâte et de jeux brillants. Et si la pire erreur qu'on puisse commettre à propos d'Alice Cooper, c'était d'ignorer cette dimension profondément ludique, à la fois impertinente (il y a une vraie légèreté ici, loin des clichés pesants du metal) et satisfaisante (magnifiques interventions des guitares en solo, qu'Ezrin a toujours su magnifier) ? Bien sûr, le reveil de cette (brillante) médaille, c'est qu'il est difficile de prendre au sérieux et les déclarations politiques contestataires et les provocations narquoises de Vincent Furnier, faux baiseur de cadavres et vrai entertainer. [Critique écrite en 2008]
EricDebarnot
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le 24 mars 2015

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Eric BBYoda

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