Dopethrone
7.8
Dopethrone

Album de Electric Wizard (2000)

"When you get into one of these groups, there's only a couple of ways you can get out. One is death. The other is mental institutions."
Après un une citation toute droit venue d''un documentaire poussiéreux sur le satanisme dans la musique (The Devil Woshippers), une explosion. Une basse lourde et épaisse comme un nuage de fumée, une guitare dérangée et grinçante et une batterie massive et dévastatrice. C'est sur "Vinum Sabathi" que commence l'un des meilleurs albums de Stoner Metal de l'histoire. Dopethrone est un condensé de plusieurs ingrédients diaboliques, comme un cocktail empoisonné. Entre, satanisme, drogue, horreur et mysantropie, Electric Wizard nous révèle un album encore plus sale et ténebreux que "Come My fanatics..." sortit en 1997. "Dopethrone" s'éloigne assez du trip cosmique qu'était son prédecesseur, ici la descente aux enfers touche le fond : le son est strident, la voix de Jus Oborn est torturée et cela dure quand même 71 minutes...
Les deux perles du disque sont "Funeralopolis" et "I, The Witchfinder" qui ne consistent qu'en un riff basique et heavy, répété en boucle et modelé pour vous faire headbanger jusqu'à la mort. Quelques autres titres se démarquent bien comme "We Hate You" ou "Barbarian", qui sont de vrais plaisir pour les oreilles. Ce qui fait l'ambiance de "Dopethrone" c'est aussi les samples provenant de divers films, rajoutant un côté étrange à la chose, preque immersif comme les bruits de toux sur "Funeralopolis" (qui ont sûrement été enregistrés pendant que le groupe jouait).
Bref, avec une couverture aussi sombre et des titres aussi excellents, "Dopethrone" est un véritable monument crée par le trio du Dorset. C'est étrange, défoncé et machiavélique. Le groupe réussit en quelque sorte à nous faire ressentir la même haine qui coule dans leur veine...


Top 3 : Barbarian, Funeralopolis et I, the Witchfinder

Arthur-Dunwich
10
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le 22 mai 2022

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Arthur Dunwich

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