Je n'ai pas encore joué au jeu duquel est tiré ce soundtrack, je n'ai pas non plus encore lu l'oeuvre originale de Frank Herbert et, pour finir, je n'ai vu l'adaptation cinématographique de David Lynch qu'en partie durant une (pas si) lointaine enfance en quête d'émotions futuristes.
Un bon paquet d'années plus tard, un pote me fait découvrir quelques morceaux de ce Spice Opera, durant l'un de nos traditionnels trips musicaux hallucinés.
Résultat, cette BO tourne en boucle lorque j'ai envie de m'évader de la pénombre de ma chambre, ou de la pénible morosité de l'heure du dodo.
L'ensemble m'évoque des océans d'un sable si bleu et si fin qu'il en est presque transparent, des édifices à l'architecture post-aztèque agrémentée d'immenses plaques de fer et d'argent, un périple à travers les étoiles en solitaire, des rites ancestraux suivant le cycle des plusieurs lunes qui éclairent la nuit éternelle d'une planète inconnue, et bien d'autres images magnifiques et imaginaires encore.
En plus, au niveau de la production, quand on se dit que ce chef-d'oeuvre tenait dans un jeu vidéo datant de 1992 (une raison de plus pour moi d'être fier d'être né cette année là), on ne peut qu'être admiratif tant le résultat force le respect en tenant aussi bien la route indépendamment de l'oeuvre pour laquelle il a été composé. Surtout lorsque on sait que Philippe Ulrich est derrière le projet.
A écouter d'urgence, donc: http://youtu.be/IF_0W1cYPYo