Anvil, T Rex, Baroness, Triumph, Blackfoot, Rush, Steppenwolf, Quartz, Kansas, Boston ...


Des groupes bourrés de talents qui sont injustement oubliés ou relégués au second plan, il y en a des dizaines, peut-être même des centaines, et ce depuis toujours.
Certains très grands groupes qui ont incontestablement contribué au milieu Rock, sont même parfois étrangement invisibles pour certains, on peut citer Deep Purple, qui attend toujours sa place au Rock'n'Roll Hall of Fame, ou King Crimson, vénéré par les amateurs et totalement inconnus pour les non-avertis.


Mais si il y a bien une de ces bandes, si peu connues, qui me tiens vraiment à cœur c'est Blue Öyster Cult.
Pourquoi, tout simplement parce qu'ils ont enfanté de certains des meilleurs morceaux et albums de heavy metal et progressif, mais aussi parce qu'ils étaient des pionniers et que leur style ont inspirer un grand nombre de groupes et artistes, notamment Metallica, des petits jeunes qui commencent.
Et si on ne devait retenir qu'un seul album pondu par Blue Öyster Cult, ce serait Fire of Unknown Origin.


Un album quasi-parfait plein de gros riffs incontournables, de paroles sombres et profondes et de morceaux tous plus cultes les uns que les autres.
Bien que certains morceaux soient un peu plus faibles comme Don't Turn Your Back, Heavy Metal: The Black and Silver et After Dark, Fire of Unknown Origin comprend aussi de très bonnes chansons, Vengeance et Sole Survivor et surtout, 4 chef-d’œuvres absolus que les cadors du genre eux-même ne pourraient renier : Fire of Unknown Origin, Burnin' for You, Joan Crawford et surtout Veteran of the Psychic Wars, un morceaux exceptionnels qui t'en mets plein les oreilles dès l'arrivée des percussions, avec un texte riche, un chant énergique qui te pénètre par tous les pores de la peau, et une énorme performance à la guitare.


L'album commence donc comme très peu d'autres avec Fire of Unknown Origin, Burnin' for You et Veteran of the Psychic Wars, puis continue en enchaînant claques dans la gueule sur claques dans la gueule.


Si je devais trouver un défaut à cet album, ce serait le choix de la chanson finale Don't Turn Your Back, très certainement le morceau le plus faible de tout l'album.
Après 38 minutes de bonheur, on reste donc un peu sur notre faim, en espérant entendre un dernier titre qui pourrait tout défoncer.


Fire of Unknown Origin est tout simplement un immanquable pour tous les fans de Rock et de Metal, et j'invite tout le monde à se pencher un minimum sur ce groupe de génie trop oublié qu'est Blue Öyster Cult.

Créée

le 3 juil. 2015

Critique lue 1.3K fois

22 j'aime

2 commentaires

KND

Écrit par

Critique lue 1.3K fois

22
2

D'autres avis sur Fire of Unknown Origin

Fire of Unknown Origin
Silvergm
10

Classique indémodable

Réduire un album génial à une seule chanson, aussi exceptionnelle soit-elle, ne pourrait que jeter le trouble sur la partialité du chroniqueur. Et pourtant, difficile ici d'échapper à l'ombre...

le 12 juil. 2014

13 j'aime

2

Fire of Unknown Origin
EricDebarnot
9

Au sommet...

En 1981, le Blue Öyster Cult est tout simplement au sommet de sa carrière : la hype qui avait accompagné son impressionnant décollage s'est tarie, permettant de faire le tri entre les véritables...

le 6 juin 2014

10 j'aime

Fire of Unknown Origin
AlexFadista
8

Du Hard Rock SF

Si j'inclus les disques live, les deux meilleures périodes du groupe sont, à mon humble avis, tout d'abord 1973-1975, et ensuite, le renouveau grâce à Martin Birch, 1980-1982. Cet album s'inscrit...

le 28 déc. 2019

2 j'aime

5

Du même critique

Jurassic World
KND
3

Isla Nullard

Ça va pas du tout ça Hollywood, je te faisais confiance, et tu me crache à la gueule ? C'est pas possible ça, c'est plus possible. Je sais que t'aimes bien faire de la merde avec des explosions...

Par

le 21 août 2015

58 j'aime

22

Apocalypse Now
KND
10

I Wake up in the Jungle

Le temps semble s'arrêter, seules les pales d'hélicoptères tranchent ce ciel de feu. Seule la nuit peut étouffer ces flammes, mettre fin à cette guerre, me ramener à la maison. Mais la nuit ne vient...

Par

le 27 mars 2016

55 j'aime

9

Le Bon, la Brute et le Truand
KND
10

There's a feeling I get when I look to the west

Qu'est-ce qu'un chef-d'oeuvre ? Comment définir de manière vraiment objective ce "palier" magique qui sépare le très bon du légendaire ? Cher lecteur, comme je constate que tu te languis d'une...

Par

le 26 mars 2015

41 j'aime

6