Ghost Stories
5.5
Ghost Stories

Album de Coldplay (2014)

Je ne sais pas si je demande les papiers du divorce où s’il y a encore de l’espoir. Ma relation avec ce groupe s’est détériorée depuis Mylo Xyloto, jusqu’à atteindre aujourd’hui un point de non-retour. Ces mecs, c'est un peu l’histoire de Mariah Carey qui utilise ses 5 octaves pour chanter de la sous-daube ART AINE BI et des chansons de Noel...

Commençons par le positif, parce que les enfants, ça va être vite-fait. Non pas que mes oreilles aient saigné du début à la fin, on m’a juste refilé un Hamburger alors que j’avais commandé un Royal Cheese. Il faut attendre la piste 5, « Midnight », pour que quelque chose se passe. J’y ressens plus de travail de leur part et surtout, plus d’émotions que les titres précédents. « Oceans », quant à lui, est ce qui se rapproche le plus, à mon avis, du Coldplay qu’on a découvert il y a 15 ans. Pourtant plus emballée par Viva la Vida que par Parachutes, je sais instantanément que c’est le titre qui se démarque et qui est cohérent avec le nouveau visage du groupe, parce qu’ici, la simplicité de l’instrumentation a du sens. « Ghost Story », pourquoi pas, ça s’agite un peu, mais attention les gars poussez pas trop hein, vous allez vous fouler quelque chose. Les notes de piano de « O » m’ont fait pensé quelques instants que je ne les avais pas perdu totalement. Mais non, ça tourne en rond, ça ne s’envole pas, définitivement, mes yeux ne se rempliront plus de larmes à l’écoute de nouvelles chansons de Coldplay.

“Always in my Head” ne va pas me rester bien longtemps en tête, c’est, à l’image de l’ensemble, paresseux mais pas non plus abominable. « Magic », j’ai déjà exprimé ma déception à son propos dans une précédente critique. Ce que « Madness » est au dernier album de Muse, « Magic » l’est à Ghost Stories. En plus fade encore. « Ink », où comment nous rappeler que quand Chris aime, il a mal. Un thème totalement original pour le groupe…« True Love » m’a décroché un long baillement. Pour « Another’s Arms », certaines parties pourraient être intéressantes, mais ça s’arrête là. Et j’ai la sale impression que les gars me prennent pour un jambon à me rappeler 15 000 fois le titre. Mais alors que dire de « A Sky Full of Stars », LA grosse blague de l’album. David Guetta, SORS DE CE CORPS! Enfin, la reprise de « O » ne présente aucun intérêt, sinon de boucler l’album en gardant les pieds sous la table...

Certains affirment que c’est toujours du Coldplay. Oui, les membres sont toujours là. Oui, la voix de Chris est toujours aussi plaisante. Mais leur Ghost Stories, personnellement, elles me foutent les jetons.
Aivil
4
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le 18 mai 2014

Critique lue 758 fois

7 j'aime

Aivil

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