En multipliant les projets, Porcupine Tree, Blackfield, No Man, Bass Communion, et en s'imposant comme le maitre de la production et du remastering du prog, Steven Wilson à sut se faire une place très importante dans la scène prog. C'est donc avec une grande impatience que ses albums solos sont attendus, a rythme régulier de un tout les 2 ans. Dès le début, il a fait montre d'un talent immense avec Insurgentes, pur chef d'oeuvre de prog, et a poursuivi avec des albums tous meilleurs les uns que les autres. Avec ce nouvel album, Wilson livre un concept album aussi beau que sombre. Racontant l'histoire d'une femme dont toute les connaissances oublie l'existence durant 3 ans après sa mort, l'album nous entraîne dans un voyage extrêmement sombre mais que la musique toujours aussi belle de Wilson rend envoûtant. dès les premières notes, on est emporté dans ce style si particulier, mais moins jazzy, qui fait le charme de Steven Wilson. Passé la première pièce imposante, 2 morceau plus court relâche la pression pour la rendre encore plus puissante dès un cinquième morceau imposant et d'une puissance rare. Par la suite, la beauté prend la pas et on à comme une impression de prendre une énorme inspiration durant le reste de l'album jusqu’à un final instrumental planant qui semble nous libérer. En somme écouter cet album est presque plus une expérience qu'autre chose. A côté de cela, les musiciens de Wilson se donne à cœur joie et les solos de guitare de Guthrie Govan sont toujours aussi alambiqués tandis que Marco Minneman livre une partition plus légère mais toujours aussi complexe.
Bref, comme tout le reste de la disco de Steven Wilson, HAND. CANNOT ERASE est un must have !!!
quintinleneveu
9
Écrit par

Créée

le 12 mars 2015

Critique lue 294 fois

2 j'aime

Quintin Leneveu

Écrit par

Critique lue 294 fois

2

D'autres avis sur Hand. Cannot. Erase.

Hand. Cannot. Erase.
AmarokMag
10

Vertigineux

Avoir un nouvel album de Steven Wilson à écouter, c’est presque la certitude de passer un sacré bon moment. La dernière fois, on s’en souvient encore, c’était en 2013 avec The Raven That Refused to...

le 2 mars 2015

17 j'aime

Hand. Cannot. Erase.
LoicDescotte
10

La synthèse et l'aboutissement

L'album précédent de Steven Wilson, The Raven That Refused To Sing, était en haut de mon "Top 10" depuis début 2013. Mais Wilson vient d'accomplir un exploit : se rapprocher encore plus de l'album...

le 26 févr. 2015

11 j'aime

Hand. Cannot. Erase.
Tom_Ab
9

Le mur du son

Hand. Cannot. Erase. a un air de The Wall dans son concept. Inspiré d'une histoire vraie, hallucinante, d'une jeune femme restée morte 3 ans dans son appartement sans que personne ne s'en soucie,...

le 13 juil. 2016

6 j'aime

1

Du même critique

A Most Violent Year
quintinleneveu
5

Critique de A Most Violent Year par Quintin Leneveu

Un an après la claque "All is Lost", JC Chandor débarque sur nos écrans avec un film radicalement différent, un film de gangster (expression limité mais malheureusement adapté) dans la pure veine...

le 1 janv. 2015

17 j'aime

Le Tout Nouveau Testament
quintinleneveu
8

Critique de Le Tout Nouveau Testament par Quintin Leneveu

Auteur de certains des films belge les plus remarquables de ces dernières années ("Toto le héros", "le huitième jour" ou "Mr Nobody"), Jaco Van Dormael conserve son style poétique chargé d'humour...

le 24 mai 2015

14 j'aime

2

Tous en scène
quintinleneveu
5

Critique de Tous en scène par Quintin Leneveu

Illumination, le studio à l'origine de la série "Moi, moche et méchant", des minions et de "comme des bêtes" livre sa nouvelle production, réalisé par Garth Jennings (réalisateur de H2G2). Pour...

le 26 janv. 2017

12 j'aime