Hunky Dory
8.1
Hunky Dory

Album de David Bowie (1971)

Sens Critique c'est un lieu dans lequel on a pris l'habitude de partager un peu notre univers, nos habitudes, nos anecdotes personnelles et y mêler à côté de ça des critiques dans lequel chacun y distille son propre style !


San Felice et ses traits de littérature, Sergent Pepper et sa prose inimitable, Gothic et ses jeux de mots fantastiques, Ze Big Nowere et ses poèmes, Djee VanSchwarzeneCleef ce vieux filou tout droit sorti du Western, Black Key, le jazzman, Guyness et son style, Ledbird et ses critiques aussi rares que précieuses, Pfloyd et son ton très juste, Confucius notre ancêtre chinois perdu dans des essais, Zombiraptor et ses dinosaures, Bondmax et James Bond, Strangelove et Kubrick etc...


Enfin je m'égare comme souvent, aujourd'hui je suis triste, je viens de perdre l'une des personnalités que j'admirais le plus au monde, quelqu'un qui ne m'a pas seulement ouvert les yeux sur la musique et tout ce qu'elle pouvait apporter. Mais quelqu'un qui dans mon adolescence a su me faire grandir, m'ouvrir sur les différences, grâces à ses personnages dont l'ambiguïté fascinante m'a fait réaliser très jeune beaucoup de choses.


Mais pour parler un peu de cet album, c'est avec lui que je suis entré dans son univers. J'avais 13 ans et c'est le premier album sur j'ai acheté, je le possède encore aujourd'hui et je me suis toujours remémoré cette phrase d'un critique qui disait que le posséder sans même l'écouter suffisait au bonheur. Jusqu'au 11 Janvier 2016 c'était le cas, mais ce pincement au cœur risque d'être présent un long moment.


Bowie faisait partie des gens que je considérais comme immortel, une légende qui ne s'éteindrait jamais, ce héros qui souhaitait l'être qu'une jour a traversé les décennies en apportant sa patte dans chacun des styles qu'il a absorbé pour en recracher quelque chose d'unique.


Moi il ne me reste plus que l'âme en peine, les larmes aux yeux, les souvenir précieux conservés et t'écouter en boucle. Me plonger dans un Life on Mars ultime, t'entendre sur Changes.


J'espère que là haut, après avoir retrouvé John Lenon ou Miles Davies, tu entends le monde entier appeler le Major Tom échoué sur Mars et que ton dernier tour de magie sera de revenir vers nous comme tu nous l'a promis dans ton dernier testament.


Comme Watson disait à Sherlock, One more miracle for me, Don't Be Dead...

Kobayashhi
10
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le 11 janv. 2016

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