I Don't Like Shit, I Don't Go Outside est un cri strident angoissant, une chute ascensionnelle qui mène au calme troublant des nébuleuses synthétiques, Earl conte et compte les minutes de cette chute qui n’a pas de fin, déclinée en vortex inquiétant qui n’a d’autre issue que la zone d’impact. Une métaphore de la mort dans l’image de l’instant figé.
Grief, spleen aux basses assourdissantes, évoque le temps révolu, la mort de sa grand-mère et son confinement. Obscur et sublime. Un monstre hybride symbolisé par sa dualité : la première partie de l'instrumental étant caractérisée par ses déflagrations cinglantes et ses silences menaçants tandis que la seconde partie est beaucoup plus enjouée avec des relents LSDïques.
Wool prend le total contrepied : rythmique oppressante et lyrics économes, répétitifs, voix filtrée et pressurée, une interface sonore lynchienne par excellence. Dérangeant et addictif. Avec cette performance kafkaïenne de 30 minutes, Earl Sweatshirt réussit avec brio la mission qu'Iblis lui avait confiée : faire régner sur ce début d'année 2015 une atmosphère machiavélique et austère.
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Non je rigole, c'est de la grosse merde mdr
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Créée
le 1 avr. 2015
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