J'm'emmerde avec les bobos (et les autres)
Comme je l'ai (si bien) expliqué dans le Nawaak S02E01, je ne suis pas contre l'idée de faire des disques de déconnades. Mais alors à ce moment là, il faut le faire bien.
Quand Michael Youn sortait l'album des Bratisla Boys, déjà, c'était plus drôle, et surtout, il y avait des guests pour jouer le jeu (Gad Elmaleh, JoeyStarr, Florent Pagny, Kad & Olivier, etc...), mais celui autour de son personnage de Fatal Bazooka était musicalement très bien produit.
Pendant ce temps là, of course, à quelques fuseaux horaires de chez nous, on a The Lonely Island qui démontre par A + B qu'humour et musique est un concept déclinable à l'infini et qu'une fois encore, il faut prendre le temps de peaufiner un bon produit.
Et là, vraiment, "J'emmerde les bobos" ne me fait plus rire. Ça sent vraiment le marketing à outrance (en même temps, je m'étais déjà fait la réflexion en voyant que Sebastien Patoche vendait des sonneries de téléphone portable au 6 12 12), et c'est limite dommage d'en arriver là.