Le Code de l'horreur
6.1
Le Code de l'horreur

Album de Rohff (2008)

Paré aux croisades les yeux ouverts dans une tempête de sable !


R



are est l’atteinte de l’arlésienne nommée perfection. Certain, armé d’acharnement, peuvent consacrer leur vie entière pour l'atteindre. D’autres, à l’inverse, installés sur leur caleçon sale l’atteignent aisément d'une manière forte arrogante. Cette injustice est causée par le concept, notoire, nommé talent. Lorsque celui-ci ne vous choisit pas, il existe une alternative propre à l’homme pouvant s’en substituer et vous permettre d’arriver à ladite perfection, connue et acquis de facto par tous dès la naissance, sous le terme de passion.
Mais que se passe-t-il lorsque ces 2 concepts s’expriment à plein régime dans un être doté d’une rage de vaincre, et qui plus est authentique ? Bien, mesdames et messieurs, incarnant la perfection, j’ai le plaisir et l’honneur de vous présenter LE CODE DE L’HORREUR.



O



mettre l’objectivité étant donné l’œuvre que je m’apprête à critiquer, et par ailleurs en lisant l’introduction, vous l’aurez compris que ceci est obligatoire. Si tant est bien sûr qu’objectivité fusse. En effet au-delà de toute considération subjective d’une œuvre artistique, son propre ressentit, ses propres nostalgies, bref ses propres souvenir, je pense qu’aucune personne digne ne peut se proclamer CONNAISSEUSE DE RAP FR SANS ADULER INCONSIDERABLEMENT LE CODE DE L’HORREUR.



H



âtons-nous dans le sujet qui entame avec Rap Game. Une présentation faite pour toi, de la part de l’artiste et de son milieu. S’en suit J’arrive faisant office d’échauffement, la préquelle de la tempête. Le ciel s’assombrit, L’expression Du Malaise retenti. Elle te laisse une trace indélébile grâce à la fougue et aux punchs frappantes sous fond de militantisme. Les premières gouttes tombent. Un peu plus léger, un délire intituler K-Sos For Life raisonne, te fait « goleri » tant la justesse et la finesse sont au rendez-vous. Mais pas le temps de sécher tes larmes, la pluie s’intensifie, s’abat sur ton crâne, le traversant jusqu’à tes sentiments. De cet instant de faiblesse, s’insinue 4 titres emplis de drame intitulés Repris De Justesse, Sans Amour, Si Seul et Hystérique Love te touchant au point d’en oublier l’averse. Les cieux s'illuminent, suivit du grondement fracassant et saccadant du tonnerre de La grande classe te faisant jubiler sous cette pluie écrasante. T'as le sentiment que ça devient légendaire, que la suite n’est destinée Que Pour Les Vrais, pour celles et ceux qui connaissent la face sauvage de Paris, qui les obligent à montrer leur visage le plus Sévère même lorsqu’il n’y a Rien De Spéciale, d'une écoute qui Progresse aveuglément vers le Pyromane en propageant son virus. Emporté(e) par la tempête, Testament retentit, te terrassant dans une frénésie de kicks. Punch sur punch, métaphore sur métaphore, il déchaine les enfers. Peu à peu, tes sens s’écarquilles, tu vis sa vélocité, ta réalité s’effrite, t’es amené dans la "zone" d’où tu perçois toute la passion, toute la hargne, toute la fougue, et tout le talent qui se conjuguent permettant d’atteindre la PERFECETION.



F



allait le faire. Un album d’une aussi grande richesse est chose rare, quasi unique. N’en déplaise à ceux qui le comparent à ses anciens. Celui-ci est l’aboutissement d’une double décennie de travail et de passion. Ce qui en fait automatiquement le meilleur de tous ses projets. Je n’ai qu’à citer Testament comme exemple flagrant du paroxysme stylistique.



F



ichtre que j’ai adoré écouter cet album, sacrebleu que l’auteur est parfait sur cet album, Mais que diantre attendez-vous de plus pour aller (re)découvrir cet ALBUM !?!

koba
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le 3 oct. 2017

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koba

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