Loud Like Love
6.1
Loud Like Love

Album de Placebo (2013)

Je ne suis pas le fan n°1 de Placebo. Pour vous dire, je serais partant pour un de leurs concerts dans une petite salle si on me paye la place. Encore que...

Encore que, puisque ce dernier album m'a mis littéralement K.O. Pour une raison simple : on est à des années-lumière de ce que le trio de Brian Molko nous avait offert durant une décennie. Voire deux. Plus proche de deux, cela dit. Out l'électro-rock tant à la mode das les années 90, et que le groupe a continué à faire vivre, un peu en dépit du bon sens, pendant dix bonnes années encore. Parce que le bon sens aurait été que Placebo aille dans le sens de l'évolution de la musique (quoi que je ne peux pas leur reprocher de ne pas vouloir rentrer dans le troupeau, ça serait mal venu de ma part). Quelques touches le rappellent encore à notre souvenir, comme dans Too Many Friends, Hold On to Me. Un peu comme dans Mogwai. Ou God is an Astronaut. Un truc bien planant. Qui vient servir le contexte. Et pas faire de l'électro-rock pour faire de l'électro-rock. Tout est ambiancé, ça en devient tellement magique.

Dans le genre morceau hors-contexte, Rob the Bank tombe parfaitement. Un voix à la limite de l'auto-tuned, un son qui nous rappelle ce que le groupe avait effectivement fait dans les années 2000 (je suis pas méchant, je remonte pas aux 90's. J'abuse pas). Mais, dans le contexte de l'album, je pense pas que ce morceau ait été un choix totalement judicieux. Ce n'est que mon humble avis de musicien et d'amoureux de musique. Le beat d'intro de Exit Wounds peut laisser un peu amer, j'en conviens. Mais la voix de Brian vient compenser, tout comme le piano. Alors bon.


Du très bon cru, après la défaite apparente qui se cachait derrière Battle for the Sun, le groupe a mûri, a pris le temps de se poser et de faire un très bon album, dont chaque morceau recèle d'ingéniosités dans les mises en place, dans les superpositions d'instruments. Les guitares punks sont oubliées et ça fait (un peu) du bien aux oreilles. La voix de Brian est, comme d'habitude, plaintive. Mais là, elle l'est pour quelque chose. Elle sert l'album. Et ça, c'est le signe d'un album réussi.
lcs_hbr
9
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le 3 nov. 2013

Critique lue 70 fois

Lucas Hueber

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