"J'fume de la monster
J'roule dans un monster
J'me suis fâché avec la vie
J'suis devenu un monster
J'vais au studio pour faire des sous
J'fais d'la musique de monster
J'essaie d'être un homme meilleur
J'suis mon propre adversaire"
Une chose est sûr pas besoin d'être poète et fort en versification pour faire du rap, mon frère !
Rim'K ce génie de la rime n'hésite pas à faire rimer monster avec monster, monster, monster et meilleur parce que les répétitions c'est mal, sûrement. Dommage ça devenait un style, le style monster !
La voix déformée par l'autotune sur un son trap de supermarché Rim'K l'ex du 113 fait son grand retour après quelques années de silence.
Bon sang, que c'est bon le silence.
Nous pouvons saluer la franchise du gars qui dans le premier couplet du premier titre de son album, avoue faire de la musique pour faire de la thune. C'est courageux
Le reste de l'album nous parle d'herbe, de beu, de weed, de grass de cannabis et de coco, faut pas être monotone non plus. Et puis il y a des délires de gangsta de Vitry pour la street credibility.
Bref tu l'auras compris, il nous a pondu là un bel album de merde et c'est pas le featuring de Nekfeu qui changera la donne.
Allez pour le plaisir encore une citation :
"La rue m'a fait aimer le crime
Comme un enfant des bidonvilles
J'ai vu des familles qui dépriment
J'ai vu la drogue inonder la ville
La rue m'a fait aimer le crime
Comme un enfant du Brésil
J'ai vu des familles qui dépriment
J'ai vu la drogue inonder la ville"
PS : Le titre de ma critique est hard-core quand même parce que le Munster, certes, ça pue mais c'est bon, ici ça pue et c'est de la merde, il n'y a rien de bon dedans.