9
New Yorke 1997
OK Computer fait évidemment partie des albums qu'on aurait pas idée de critiquer. Parce que tout a plus ou moins été dit mais qu'une critique exhaustive est impensable, et parce que tous ceux...
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le 28 août 2012
50 j'aime
27
Ok Computer est considéré par certains comme le meilleur album de tous les temps. Avec pas mal de LSD, un bon feu de camp et quelques hippies dénudées se roulant des pelles, effectivement ça peut l'être. Parce que non, pour moi ce n'est pas un excellent disque.
Déjà la pochette est très moche. Mais vraiment moche. Après, les thématiques abordées frisent parfois l'ado en rébellion (la société m'oppresse, vite fuyons!). Thom Yorke m'énerve à partir en falsetto et les riffs de guitare qui concluent les morceaux j'ai toujours trouvé ça gonflant. Finissons cette litanie de reproches en disant que Ok Computer révolutionne que dalle musicalement car dans les années 90 nombreux sont les groupes à avoir fait le pont entre rock/folk et electro (U2, Depeche Mode, Placebo, Alanis Morissette...). Et ce de façon bien plus pêchue.
Mais si Ok Computer n'est pas le chef d’œuvre inviolable qu'on nous vend depuis des années ça reste un album intéressant. J'aime beaucoup les références à l’aliénation mentale. Notamment dans l'angoissante "climbing up the walls". Radiohead, s'ils font dans la facilité quand ils critiquent la société metro/boulot/consommation ("fitter happier" en est le ridicule exemple) ils se révèlent rudement efficaces quand il s'agit de parler d'un esprit torturé et pire : psychotique. Je ne suis pas hyper fan des textes sur cet album, trop cryptiques à mon goût, mais certaines compos font mouche. "Electioneering", "climbing up the walls", la jolie "no surprises" ou l’extraordinaire "karma police". Ce titre, aux paroles un peu floues (comme un relent de 1984?), est le phare de Ok Computer. LA chanson qui fait qu'on achète l'album. Elle est placée intelligemment en plein milieu de la tracklist, comme une clef de voute.
Je ne suis pas fan du tout de Ok Computer, ni même de Radiohead, mais ce disque recèle quelques bonnes chansons et un titre génial: "karma police". A acheter d'occaz ou à écouter en ligne (légalement bien sûr!).
En tout cas maintenant je sais d'où l'exécrable groupe Muse a tiré son inspiration...
Déjà la pochette est très moche. Mais vraiment moche. Après, les thématiques abordées frisent parfois l'ado en rébellion (la société m'oppresse, vite fuyons!). Thom Yorke m'énerve à partir en falsetto et les riffs de guitare qui concluent les morceaux j'ai toujours trouvé ça gonflant. Finissons cette litanie de reproches en disant que Ok Computer révolutionne que dalle musicalement car dans les années 90 nombreux sont les groupes à avoir fait le pont entre rock/folk et electro (U2, Depeche Mode, Placebo, Alanis Morissette...). Et ce de façon bien plus pêchue.
Mais si Ok Computer n'est pas le chef d’œuvre inviolable qu'on nous vend depuis des années ça reste un album intéressant. J'aime beaucoup les références à l’aliénation mentale. Notamment dans l'angoissante "climbing up the walls". Radiohead, s'ils font dans la facilité quand ils critiquent la société metro/boulot/consommation ("fitter happier" en est le ridicule exemple) ils se révèlent rudement efficaces quand il s'agit de parler d'un esprit torturé et pire : psychotique. Je ne suis pas hyper fan des textes sur cet album, trop cryptiques à mon goût, mais certaines compos font mouche. "Electioneering", "climbing up the walls", la jolie "no surprises" ou l’extraordinaire "karma police". Ce titre, aux paroles un peu floues (comme un relent de 1984?), est le phare de Ok Computer. LA chanson qui fait qu'on achète l'album. Elle est placée intelligemment en plein milieu de la tracklist, comme une clef de voute.
Je ne suis pas fan du tout de Ok Computer, ni même de Radiohead, mais ce disque recèle quelques bonnes chansons et un titre génial: "karma police". A acheter d'occaz ou à écouter en ligne (légalement bien sûr!).
En tout cas maintenant je sais d'où l'exécrable groupe Muse a tiré son inspiration...
6
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le 3 août 2012
Modifiée
le 3 août 2012
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