Prequelle
7.1
Prequelle

Album de Ghost (2018)

Un album d'une grande homogénéité, encore meilleur que Meliora

Ayant découvert Ghost par Square Hammer puis Meliora, je me considère comme un nouvel arrivant dans l'écoute de ce groupe. Je n'ai par exemple encore jamais écouté leurs deux premiers disques.
Je dis souvent que je retrouve actuellement dans l'écoute de Ghost le plaisir que je retrouvais chez Muse durant leurs disques 2 à 4.
Je ne savais donc pas à quoi m'attendre en apprenant il y a un mois la sortie de ce disque, même s'il faut noter que j'avais trouvé sur Meliora certains morceaux nettement meilleurs que d'autres (par exemple j'ai du mal avec Cirice et Mummy Dust et les zappe souvent).


Ce qui m'a marqué le plus sur les nombreuses écoutes de Prequelle, c'est la grande homogénéité dans la qualité des morceaux de l'album, il n'y a pas vraiment de morceau que j'ai envie de zapper quand j'écoute ce disque, et c'est clairement inhabituel.


Après il faut toutefois admettre que deux morceaux ont plus que d'autres retenu mon oreille, et ils constituent la partie centrale de l'album :
- Miasma et son style synthwave absolument surréaliste et son thème musical redoutablement efficace conclu par un solo de saxophone.
- Dance Macabre et ses magnifiques paroles. Bien que considérée comme simpliste par certaines critiques, ses paroles quand bien comprises (voir l'excellente critique et analyse de M. Ghuleh sur cet album pour comprendre la signification et sens historique que cache ce morceau) montrent en réalité une belle connaissance historique de la période de la Peste Noire par Tobias Forge, y compris de certains moments plus positifs.


En dehors de ces deux morceaux charnière dans l'album, la première partie se rapproche plus de Meliora avec le trio Rats / Faith / See The Light, tandis que la deuxième se laisse porter par des morceaux plus posés, plus mélodiques, où la voix de Tobias Forge prédominante sur la musique durant Pro Memoria et dans une certaine mesure Witch Image nous montre son talent et sa capacité à se pas rester sur les acquis de Meliora mais surtout une capacité à se renouveler.
L'album se conclut sur le diptyque Helvestesfonster (instrumental) et le magnifique Life Eternal (là aussi bien expliqué par M. Ghuleh) et qui est sans hésiter mon 3ième coup de cœur de cet album.


Pour conclure moi même, alors que j'avais beaucoup apprécié Meliora / Popestar, j'ai été incroyablement positivement surpris par cet album et l'apprécie au final encore plus que l'album m'ayant fait découvrir ce groupe !

DocCrabman
9
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le 23 juin 2018

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