People are talking, people are talking..

Faut-il rappeler que cette jeune chanteuse de 18 ans à peine fut repérer, dans un premier temps, à l'âge de 12 ans pour ensuite signer son premier contrat avec Universal Music un an plus tard.
Il est rare d'apprécier un album dans son ensemble. Il est d'autant plus rare de continuer de l'apprécier à la longue. Et l'expérience fut mener avec le lecteur radio-cd de ma propre voiture, où son album y coule des jours heureux.
J'aime son inspiration australienne, exotique, et qui plus est, la maturité follement addictive de ses textes. Certaines chansons, telle que, "A World Alone", ma préférée, me transporte toujours autant. Ainsi que les 9 autres morceaux, qui sont tout autant rempli de sens ainsi que de sonorité qui n'ont pas le défaut d'être redondante.
D'ailleurs, à ceux qui apprécie l'artiste, je leur conseille de découvrir la version Pure Heroine Extended avec 5 titres supplémentaires qui sont tout aussi charmeurs.
Elle a pris le temps d'écrire son album, de différencier son empreinte parmi les autres artistes, comme Birdy, pour ne citer qu'elle. Et pour un premier essai, je le trouve particulièrement réussi. Je pense sincèrement qu'elle fait véritablement partie des révélations des années 2010. Le seul reproche que je peux lui faire aujourd'hui, c'est un peu trop de fantaisies dans ses représentations scéniques. D'où le 9/10.
J'espère néanmoins que son futur album sera écrit avec la même plume que le premier.