Prétentieusement référencée comme dans un Tarantino mal dégrossi, Cette nouvelle incarnation des tablettes du veda, de l'arche d'alliance et du saint graal réunis sous une même jaquette est une franche déception. Nan parce que malgré la joie que peut procurer une critique avant l'heure d'un truc devenu populaire à l’extrême, j'avais quand même très bon espoir dans Random Access Memories.
Alors soyons franc, ce nouvel opus est très bien produit et gratifie même nos zouzouilles de quelques fulgurances musicales rafraîchissantes (motherboard et contact). On ne pourra pas reprocher non plus aux deux Versaillais d'avoir innové par rapport aux trois albums précédents (on s'en branle de la B.O de TRON). Oui mais ça s'arrête là, RAM est un album profondément mou du genou, avec des featuring fades qui ne réhaussent en rien la qualité de l'ensemble. ça s'écoute, mais sans conviction. On traverse treize pistes tristounes, sans panaches, une sorte de bouillie Funk/ Acid Jazz sous Vallium. Les Daft Punk seraient t'ils déprimés?
Quand on voit l'évolution musicale d'artistes de leur génération, type Jamiroquai, Les Chemical Brothers ou Moodyman, on est quand même en droit d'être franchement déçu, au point que Get Lucky est peut être l'un des meilleurs morceaux de l'album, une gageure quand même!