A presque un an après sa sortie, il est temps de critiquer cet album que personne n'attendait vraiment et qui a permis la consécration d'un des mes groupes préférés : Daft Punk.
Track 1 : "Give Life Back To Music" Piste d'introduction chargée d'annoncer la couleur et tendance de l'album, elle le résume parfaitement dans la mesure où elle possède l'essence même de Daft Punk avec un rythme entêtant et enivrant couplé à un vocoder présent mais pas intrusif. De plus, les riffs de guitare viennent compléter l'ensemble et offre une introduction en douceur.
Track 2: "The Game Of Love" La première piste longue de l'album traite d'une histoire d'amour sur fond de robots et de spleen. A nouveau, la musique est douce, calme, apaisante, enivrante, couplée à un vocoder juste. On est transporté par cette chanson.
Track 3: "Giorgio by Moroder" Passée son introduction longue mais néanmoins sympa, on est projeté dans les années 80, celles des folies et des soirées, celles qu'on aimerait vivre désormais loin des discothèques vomissant du bruit. On sent une envie de la part de Daft et de Moroder de travailler ensemble et de rendre hommage à ces films aux longs travellings et aux paysages désertiques.
Track 4: "Within" OVNI de l'album, la piste se révèle agréable avec son vocoder mais peu cohérente avec le reste de l'album. Néanmoins, elle fonctionne parfaitement et calme.
Track 5: "Instant Crush" Peut-être la piste que j'attendais le plus : la rencontre d'un de mes groupes préférés avec le leader d'un autre de mes groupes préférés : Julian Casablancas des Strokes. Sans surprise, la piste se révèle être la meilleure de l'album avec un spleen ambiant souligné par la voix travaillée (trop ,) de Julian. De plus, ce refrain est vraiment bien calibré et conçu. Bref, cette piste se révèle être la première réussite de l'album.
Track 6: "Lose Yourself To Dance" Autant je suis fan de Daft Punk et de Pharrell, autant la réunion des deux m'insupporte. Première des deux pistes communes, le beat est trop entêtant pour marquer les esprits et la voix de Pharrell est trop présente et répétitive pour être agréable. Le seul moment sympa de la chanson est la partie instrumentale.
Track 7: "Touch" Piste spatiale en collaboration avec Paul Williams, on constate à nouveau un abus de la voix et du vocoder sur un fond de musique-hommage aux films de science-fiction. Un classique.
Track 8: "Get Lucky" Plus chiante et entêtante, on a pas trouvé sauf peut-être "Happy" aussi de Pharrell.
Track 9: "Beyond" Première des pistes de clotûre, celle-ci se révèle dynamique et entrainante.
Track 10: "Motherboard" Assez étrange, je ne sais quoi dire.
Track 11: "Fragments Of Time" Dernière piste avant les deux bombes, elle conclue la partie "chiante" de l'album.
Track 12: "Doin' It Right" Première bombe finale, son vocoder et sa montée en puissance se révèle orgasmique à souhait et donne envie de danser dessus sans s'arrêter.
Track 13: "Contact" Seconde bombe finale, l'intro sur fond de mission Appolo confirme que cette chanson se retrouvera un jour dans un trailer de film de SF ou de super-héros. La chute de la musique rappelle la grande époque de "Discovery" et indique que Daft Punk en a encore sous le capot et peut produire de pures merveilles sans paroles.
Track 14 (Bonus): "Horizon" Cette piste bonus aurait dû ne jamais être publiée dans la mesure où elle casse l'impact des deux dernières chansons.
Au final, Daft Punk a pris son temps, en secret, dans son studio pour sortir l'un des meilleurs électro de ces dernières années. Il confirme son talent et sa domination des tendances en ne le tournant pas vers les sons métalliques actuels mais vers le passé, le rétro, le fun...
