Simulation theory, le huitième album de Muse, est sorti en novembre 2018.
L'album marque une évolution de ce groupe multi facettes qui s'est essayé à différents styles. Avec Origin of Symetry (2001), on les avait comparé à Radiohead puis à Queen avec The resistance (2009).
J'avais personnellement petit à petit décroché du groupe que je trouvais brillant lors de leurs 2 premiers albums. Trop d'emphase et de grandiloquence dans les compositions de Mathieu Bellamy dont le chant était devenu tellement caricatural m'avaient lassé de la formation.
Design futuriste et son Electro retro
Je me suis laissé aller à écouter ce nouvel opus de 11 titres, marqué par un design futuriste new retro wave et un son beaucoup moins rock marqué par l'électro et les sonorités des années 80. Les vidéos futuristes et colorées illustrent ce choix artistique.
Simulation theory est une bonne surprise que je n'attendais plus. Sans entrer dans le détail des titres, le groupe oscille entre les titres pop/rock inspirés au format court (Tough contagion, Blockades, dig down, the dark side, Pressure...) et des innovations pop funk tendance Michael Jackson/Prince comme Propaganda ou Break it to me.
L'ensemble de l'album est assez "easy listening" mais au cas particulier, c'est loin d'être un défaut.
Muse a pris de nouveaux risques mais cette fois, ils n'ont pas eu tort à mon humble avis, même si l'album plafonne à 5 de moyenne .
Ma note: 7/10