Le 8ème effort de MUSE rend hommage à la culture pop des années 1980, à commencer par la pochette référence au film Ready Player One de SPIELBERG qui revendiquait déjà cette décennie.
Onze titres, aucun ne dépassant 5 minutes (contrairement à leurs habitudes) :
1. Algorithm ressemble à la bande son d’un jeu vidéo composée par KAVINSKY. Les synthés sont très présents mais le résultat est satisfaisant. Bonne entrée en matière.
2. The Dark Side est un des meilleurs morceaux du disque. Le rythme est excellent et Matthew BELLAMY chante superbement. Sorti en single.
3. Pressure est un titre assez rapide et entraînant – les trois anglais ont encore la pêche – où la guitare de BELLAMY se fait entendre. Dernier single en date.
4. Propaganda change complètement de style. Le son est original ; on est à des années lumières du rock des débuts. Référencé PRINCE (en moins bien).
5. Break It to Me fait également dans l’originalité, avec un son industriel et un rythme saccadé. A écouter plusieurs fois... ou pas.
6. Something Human nous rassure avec une musique et un chant beaucoup plus plaisants. Un morceau rapide et doux à la fois. Sorti en single.
7. Thought Contagion est ma chanson préférée de l’album. Un des rares titres rock du disque où Matthew BELLAMY varie encore sa façon de chanter. Sorti en single.
8. Get Up and Fight : couplet pop / refrain rock. Un heureux mariage à mes oreilles, même si l’ensemble est très contrasté. Une bonne surprise.
9. Blockades est un morceau assez classique de MUSE, dans le genre de ce qu’ils ont déjà produit par le passé. Les guitares prennent le pas sur le synthé.
10. Dig Down : ce premier single – un peu dans la lignée de Madness – m’avait laissé perplexe à sa sortie en 2017. Mais à force de l’entendre j’ai appris à l’apprécier.
11. The Void repose beaucoup sur la voix de BELLAMY, accompagné par une musique électro/pop, dans la couleur de l’album. Changement de rythme et passage au piano, un morceau assez riche.
Simulation Theory démontre que MUSE sait varier les plaisirs – on peut parler de concept rétro-futuriste – après le très rock Drones (2015). C'est un des rares groupes dont j’achète les disques dès leur sortie, et celui-ci mérite la note de 7,5.