Elévation
Revenir au premier Cohen passé l'an 2000 a tout de la madeleine de Proust (dont le goût serait quand même resté intact après toutes ces années...). "Suzanne" évoque inévitablement le lycée puisqu'on...
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le 24 mars 2015
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Revenir au premier Cohen passé l'an 2000 a tout de la madeleine de Proust (dont le goût serait quand même resté intact après toutes ces années...). "Suzanne" évoque inévitablement le lycée puisqu'on étudiait alors en cours d'Anglais les textes de Bob Dylan, Paul Simon et Leonard Cohen (le vent de 68 soufflait fort). "Sisters of Mercy", "Hey that's no way to say goodbye" ou "So Long Marianne" sont toujours des mélodies parfaites, parmi les meilleures que le sombre Canadien errant ait composées. Pourtant, ce qui maintient cet album au sommet de la décennie, c'est l'extraordinaire tour de force (beaucoup on essayé, très peu ont jamais réussi) de chanter le désespoir le plus noir et le cynisme le plus cruel, et de les transmuter en or fin. On appelle cela "Elévation", pour citer, en toute évidence, Charles Baudelaire. [Critique écrite en 2004]
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le 24 mars 2015
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