L'album des Pink Floyd le plus vendu dans le monde, avec les guitaristes David Gilmour, qui remplace Syd Barrett et, Roger Waters à la basse. Richard Wright au clavier, à l'orgue et d'autres instruments (il a un parcours éclectique, maitrisant la plupart des instruments)
Des morceaux comme "Money", viennent donner du punch à cet album très planant et jouissif dans la subtilité des notes et des sons de guitares électriques, de batterie et de synthétiseur.
C'est un album-concept, c'est à dire avec des thématiques, comme la mort dans "The great gig in the sky" (Le grand événement dans le ciel), avec les hurlements d'une femme ressemblant à des lamentations, performance vocale de Clare Torry. La vieillesse avec le titre "Time" dont l'intro commence par des horloges qui sonnent (pour l'avoir vécue plusieurs fois au réveil, sans consentement, c'est assez pénible mais tellement planant dans la suite du morceau, que le sommeil peut revenir :-), avec des reprises assez rythmées de guitare électrique et de batterie (Nick Mason). Un autre morceau représente la folie, il s'agit de "Brain damage". Le morceau "éclipse" est l'un de mes préférés, avec de nouveau une belle performance vocale de Clare Torry et surtout des paroles philosophiques, la lune éclipse le soleil, c'est bien connu, mais ce qui reste est le noir.
Petit bonus avec les paroles traduites en français de quelques morceaux phares dans l'album:
The great gig in the sky
Et je ne suis pas effrayé de mourir, les choses se feront, Je m'en fiche. Pourquoi devrais-je être effrayé de mourir ? Il n'y a pas de raison à cela, des fois tu dois partir. Si tu peux entendre ce chuchotement tu es en train de mourir. Je n'ai jamais dit que j'étais effrayé de mourir.
Time
Passer les moments qui composent une journée ennuyeuse. Tu gâches et tu gaspilles les heures d'une façon désinvolte. Trainant dans une partie du terrain de ta ville natale. Attendant que quelqu'un ou quelque chose te montre le chemin.
Fatigué d'être allongé dans les rayons du soleil en restant à la maison à regarder la pluie. Tu es jeune, la vie est longue et il y a du temps à tuer aujourd'hui.
Et un jour tu t'aperçoit que 10 ans sont derrière toi. Personne ne t'as dit quand courir, tu as manqué le signal de départ. Et tu coures, coures encore pour rattraper le soleil mais il est en train de se coucher. Faisant la course en rond pour se lever à nouveau derrière toi. Le soleil est le même d'une manière relative mais tu es plus vieux. Plus court de souffle et un jour plus près de la mort. Chaque année se fait plus courte et tu ne sembles jamais trouver le temps. Les projets qui s'évanouissent en fumée ou bien se résument par une demie page de lignes gribouillées. Tenir bon dans un calme désespoir est une habitude bien anglaise. Le temps est révolu, la chanson est finie. Je pensais que j'aurais quelque chose de plus à dire. Chez soi, chez soi à nouveau. J'aime être ici quand je peux. Quand je rentre à la maison frigorifié et fatigué. C'est bon de réchauffer mes os auprès du feu. Loin au dessus des champs. Le son de la cloche de fer. Appelle les fidèles à se mettre à genoux. Pour entendre des formules magiques prononcées à voix basse.