I want it all, I want it all, I want it all, I want it now !

6.6 seulement sur senscritique, c'est une petite surprise pour un album qui est à mon gout, l`un des meilleurs du groupe. Mélange de pop et de rock si caractéritique du groupe, la Red Special de May au son unique et la voix de Freddy, devenue plus grave au fil du temps et de la maladie sont bien au rendez-vous.

Queen n'a pas une conception de l'album très développé. C'est d'ailleurs le groupe qui va permettre le passage de la domination du rock à un paradigme plus pro-pop que nous connaissons aujourd'hui. Queen va d'abord développer le single. Oui il existait déjà, mais chez Queen il est systématique, détruisant toute notion dálbum ; je n'ai d'ailleurs pas rechigner à me procurer les deux best of du groupe, qui, bien qu'incomplets, donnent une vision gnomique de ce que le groupe sait faire - Ils seront dáilleurs sans doute sujet d'une critique -. Best of que j'ai d'ailleurs bien souvent complétés de chansons uniques et non d'albums contrairement aux autres groupes de rock que j'ai pu découvrir durant mes 3 ou 4 années d'une passion croissante pour la musique rock.

Revenons au schmilblick. Ces single développés par Queen sont, depuis Bohemiam Rhapsody, souvent accompagnés d'un clip ; Queen se fit ainsi le principal proomoteur du single. Ensuite, nous pouvons remarquer le role de Freddy dans le groupe. C'est presque une pop star.. Il attire presaue toute l'attention, Deacon, Taylor et May constituant en quelque sorte des musiciens additionels. Enfin, en devenant promoteurs de tournées gigantesque dans des stades remplis (Wembley '86, Live Aid...), Queen a détruit ce qui faisait du rock, un genre particulier : etre un genre populaire et donc accessible à tous. Les artistes font aujourd'hui payer leurs places de concert 200€, le rock est devenu élitiste. L'entrée pour 3 jours à Woodstock coutait 5$.

Parlons un peu de l'album maintenant. Il est certes inégal mais il contient, on ne peut pas le nier, des perles. Scandal tout d'abord et son thème récurrent - un peu répétitif - mais absolument génial à mon gout. Was it all worth it, un peu pompeux mais qui nous transporte dans une alternance hard rock/piano si caractéristique. The Invisible Man est une chanson incroyable mais si particulière. Tout à fait dans le genre de Queen, style années 1980 mais un peu décalé. Breakthru et The Miracle, plus classiques et plus linéaires mais d'une énergie fabuleuse. Entre l'excellence rythmique de la basse de Deacon (My Baby does Me) et la folle guitare de May (Chinese Torture), guitariste lqrgement sous estimé car dans l'ombre de Freddy, Queen nous tranporte avec une énergie fabuleuse qu'il nous transmet et qui nous donne envie, dans un élan de bonne humeur, de tout détruire.

I want it all est un vrai chef d'oeuvre. Plus connu dans sa version single mais meilleur dans sa version album, il a le don de nous donner l'impression que nous l'avons toujours connu. Freddy et ses cris nous transcendent et arrivent à nous faire oublier les plus médiocres morceaux de l'album (Party, Khashoggi's Ship, Rain Must Fall, Hang on In There) Et quelle joie ! Dans un élan musical magnifique, Queen nous transforme instantanément et met en avant son don principal, cette capacité nous transmettre son énergie en se servant de la musique comme intermédiaire. Que ce soit sur The Miracle ou ailleurs.