Cet album arrive comme un nuggets de poulet dans une assiette de carpacio de boeuf cru, sauce tabasco dans laquelle on nous a servi un bon plat épicé depuis les débuts de Manson.
C'est assez loin du trash habituel qui tape aux oreilles des faibles et donne des envies gothiques aux plus concernés. Mais que ça fait du bien cette décente dans la rythmique, dans "l'âge d'or du grotesque", vers un blues /metal dépressif des meilleurs crus. Tout le monde s'attendait à un album un peu simpliste mais putain quelle bombe, quel plaisir musical, quel ecelctisme (ça se dit ?), chaque morceau de l'album est très spécifique, différent, mais quelle cohérence, quel plaisir oditif que j'ai pu faire découvrir à des personnes peu concernées par l'univers "Mansonien" dont je n'attendais plus grand chose, mais qui a réveillé avec stupeur mes cages à miel devenues stériles aux poubelles qu'on nous sert, et ce, bien trop souvent!
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