Après avoir obtenu la collection Discovery de ce groupe mythique qu'est Pink Floyd, une idée m'est venu. Etant donné que j'avais déjà écouté l'ensemble de leur discographie (excepté quelques albums perso des membres du groupe), l'idée me vint de réécouter chaque album en écrivant une critique en même temps et notant à nouveau chaque morceau avec plus de recul sur l'univers incroyable du groupe.


C'est ainsi que je recommence cette épopée Floydienne avec le premier album, sortie le 7 juillet 1967, dans la même époque que le premier que les débuts de Jimi Hendrix ou The Doors. Le groupe est alors formée de Nick Mason à la batterie, Richard Whright à l'orgue et au piano, Roger Waters à la bass et enfin, Syd Barrett à la guitare. Et la chose intéressant à noter pour les débuts du groupe, c'est la personnalité folle et incroyable de Syd Barrett. Schizophrène de renom, malade mental perturbé et sous perpétuel drogue, c'est lui qui donne cet aspect psychédélique des premiers albums, pouvant ainsi repousser certains ou au contraire en attirer d'autres plus fans des anciens groupes psychédélique comme on pu l'être les Rolling Stones avec Brian Jones.


Et c'est donc en fin des années 60 que notre groupe débute. D'abord par quelques Singles contenant des morceaux réellement appréciables comme Julia Dream ou See Emily Play, morceau d'une qualité remarquable. On citera aussi l'excellent Arnold Layne, mais à mon goût, c'est tout. Car ensuite, c'est l'album, et quasiment aucune trace de ces morceaux miraculeux, qui ne seront retrouvé seulement dans quelques compilations comme l'excellent Relics: A Bizarre Collection of Antiques & Curios.


Mais alors, que contient cet album au final, et qu'est-ce qui à définit ma note ?


L'album débute donc tout de même en beauté grâce à deux morceaux rappelant énormément les titres cités plus tôt. Astronomy Domine et Matilda Mother nous lance dans un voyage fabuleux, mélancolique et féerique, m'ayant touché au premier abord. Ensuite, deux morceaux à la même carrure, moins bon mais toujours aussi Floydien, suivent : Lucifer Sam et Flaming. Le milieu de l'album, comme beaucoup de milieu d'album, est alors détruit (à mon goût) par cette forme de psychédélisme Barrettien pur. Proposant Pow R. Toc H., morceau instrumentale sympathique mais peu ré-écoutable par rapport au reste. Et c'est après que ma première fût. Me croyant repoussé par Syd Barrett et ses aires de fou, je découvris plus tard son première album solo The Madcap Laughs qui me fit partir dans un pays de folie bien faisant. Alors que fût ce morceau peut apprécié qu'est Take Up Thy Stethoscope and Walk ? Un morceau de Roger Waters ! Comme quoi, les autres Pink Floyd possédé déjà cet tout autre aspect du groupe qui révolutionnera plus tard le monde du rock progressif. Mais Syd ne s’arrête pas là, après avoir passé une fois les commande au futur chef et dictateur du groupe. Il enchaîne ensuite avec le grand titre de l'album, Interstellar Overdrive. C'est le grand morceau instrumental de 10min, composé dans l'unique but de partir en vrille dans l'univers des drogues des sixties. Un délire total qui, comparé à Pow R. Toc H., donnera un charme plus puissant, probablement du à sa longueur. Comme quoi, la taille peut aussi compter. Puis l'album ne s'arrête pas. Il continu dans le rêve et le trip avec The Gnome, Chapter 24, Scarecrow et Bike, morceaux plus ou moins bien, concluant l'oeuvre en grande partie forgé par Syd Barrett avec un ton plus psychédélique que jamais, comme concluant un trip avec le mal inclu.


On s'en retrouve donc au final avec un bilan mitigé. Les premiers titres sonne juste, Interstellar Overdrive sublime le tout, mais le reste du groupe semble à la fois subjuguer puis empêcher le chef fou de se faire plaisir. Roger Waters n'est qu'un faible défaut avec son morceau, car la suite et fin plate de l'album est dû à Syd Barrett. Mais cette fin plate n'est elle pas dû à mon imagination qui, à la première écoute, s'attendait à de l'émerveillement comme pour The Doors, premier album du génie Jim Morrisson ou à de l'art à son apothéose comme le feront Roger Waters et les autres par la suite ? En réécoutant cette album qu'est The Piper at the Gates of Dawn, je me rend compte de l'utilité de cette aventure à but de changer mes notes. Je fini donc cette critique sans changer ma note principale, mais en comprenant l’intérêt de certaines de mes connaissances pour cet album. Alors pour un début, ça commence fort dans le trip !

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le 11 févr. 2018

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