J’ai ce talent particulier de m’intéresser aux grandes stars de la musique juste après leur décès.
C’est ce qui m’étais d’abord arrivé avec Michael Jackson, à l’annonce de sa mort, on m’avait offert l’album « Thriller » (histoire qu’on me fasse comprendre à quel point on avait perdu un géant de la musique), et c’était le déclic. J’étais soudainement déçu de ne m’être intéressé à Michael Jackson qu’après sa mort. J’aurai aimé vivre dans sa période de gloire, vivre ce que beaucoup d’autres avaient vécu grâce à lui. Je voulais juste vivre Michael Jackson.
Lorsque David Bowie est mort, il m’était arrivé un peu la même chose. J’étais témoin d’une vague de tristesse, les gens étaient abasourdis. Mais moi, je ne savais pas qui il était, je le connaissais de nom, j’avais dû entendre une musique une fois, mais rien de plus.
Un an plus tard, son nom a fini par faire écho dans ma tête en le voyant dans Zoolander. Je me rappelais qu’il était mort, et qu’il était peut-être temps que je découvre sa musique.
Ainsi, j’ai pris celui que tout le monde recommandait : The Rise and the Fall of (et puis merde, je vais pas tout écrire).
En commençant l’album, je me suis posé une question assez bête, mais pourtant importante à mes yeux.
« En fait, David Bowie, c’est quoi comme genre de musique ? Du rock, du blues, du jazz ? ».
La réponse m’est vite parvenue : rien de tout cela. J’étais face à quelque chose d’une singularité folle, quelque chose qui ne ressemblait à rien d’autre.
C’était David Bowie, et j’allais enfin savoir ce que c’était.
Dès le premier morceau, j’avais compris que j’allais recevoir quelque chose d’inédit.
Et dès le premier morceau, j’ai été capable de me faire un avis sur David Bowie. J’aime pas sa voix, mais j’adore sa musique. Sérieusement, ses compositions sont absolument géniales, il gère vraiment sur ce point. Je ne suis vraiment pas spécialiste de la composition musicale, mais Bowie accordait parfaitement émotions et divertissement. La musique est à la foi calme et brusque. C’était un mélange de plusieurs styles qui s’accordaient parfaitement dans cet album.
C’est juste la voix qui me pose un petit problème. Je suis pas très fan du timbre de voix de David Bowie, mais c’est vraiment subjectif. On aime ou on aime pas sa voix.
Mais en tout cas, j’ai vraiment adoré cet album et je compte bien en écouter d’autres de David Bowie. Peut-être que je deviendrai aussi fan comme Michael Jackson.

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le 27 janv. 2017

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James-Betaman

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