Un gouffre béant
Un disque comme un gouffre, béant, vertigineux. Des chansons comme des Trous Noirs, aspirant toute lumière. D'autres construites comme des labyrinthes de Moebius, totalement improbables et pourtant...
Par
le 4 févr. 2015
6 j'aime
17
Un disque comme un gouffre, béant, vertigineux. Des chansons comme des Trous Noirs, aspirant toute lumière. D'autres construites comme des labyrinthes de Moebius, totalement improbables et pourtant hantées par tous les spectres de nos peurs futures. Ici, la Raison n'a aucune place, et la démesure est la seule règle. Pourtant, le lyrisme morbide de la voix de Hammill ne sombre jamais dans l'emphase si commune aux pires moments du Prog' Rock des 70s. Contre toute attente, cette musique reste humaine, sans doute parce que toute entière sous-tendue par la passion dévorante d'une vérité ultime, à conquérir à tout prix, même celui de la Folie. [Critique écrite en 2001]
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Mes 250 albums indispensables de l'histoire du Rock [en construction], Les plus belles pochettes d'albums, Mes 50 artistes ou groupes préférés, Les albums qui ont changé votre vie et Les meilleurs albums anglais des années 1970
Créée
le 4 févr. 2015
Critique lue 633 fois
6 j'aime
17 commentaires
D'autres avis sur The Silent Corner and the Empty Stage
Un disque comme un gouffre, béant, vertigineux. Des chansons comme des Trous Noirs, aspirant toute lumière. D'autres construites comme des labyrinthes de Moebius, totalement improbables et pourtant...
Par
le 4 févr. 2015
6 j'aime
17
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
204 j'aime
150
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
190 j'aime
103
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
184 j'aime
25