Dehors Des Ruines Obscures, Je Découvre les Arts Stygiens

At The Gates, voilà un nom que j'ai vu souvent tourner quand j'étais bien plus dans une période propice à écouter du Death Mélodique

J'en ai cherché du son mais jamais pensé à me tourner vers les groupes qu'on a nommé les "piliers du genre", à savoir In Flames, Dark Tranquility, Soilwork et At The Gates

Pour commencer cette chronique, je dirais simplement que je n'ai pas écouté leur album considéré comme le meilleur, Slaughter Of The Soul, tout simplement parce-que c'est un groupe où je ne m'attarde pas assez pour aller écouter ce qu'ils font précédemment, et c'est d'ailleurs un groupe qui a eu une longue période d'absence entre deux albums aussi.

Lorsque je mentionnais In Flames et Dark Tranquility plus haut, c'est surtout que Slaughter Of The Soul fut considéré comme étant un pilier fondateur du Death Mélodique avec The Jester Race d'In Flames et The Gallery de Dark Tranquility.

Dans ces trois groupes là, In Flames s'est complètement "radioifié" avec le temps et Dark Tranquility sort des albums qui se rapprochent plus d'un ancien Katatonia (ce qui ma foi n'est pas dégueulasse, il suffit d'écouter Atoma pour s'en rendre compte)

Et qu'en est-il de At The Gates alors ? C'est censé être le groupe dont je parle dans cette critique et j'en ai parlé deux fois seulement pour l'instant
Pour ma part, j'ai commencé à les écouter avec leur album précédent nommé At War With Reality qui pour moi était une claque absolument génialissime

Bon il n'y avait pas de quoi révolutionner le genre, et même encore aujourd'hui, j'ai du mal avec le scream du chanteur, un chant qui peut en troubler plus d'un et un des moins accessibles du Death Metal je peux l'accorder
Mais toute la composition autour de ce dernier est absolument fantastique contrairement à son successeur, To Drink From The Night Itself.

Pour parler de l'album, quand il est sorti, j'étais totalement hypé, je l'ai même précommandé et ce dans sa version 2CD en me disant: "Je vais l'écouter Day 1 ou alors dès qu'il aura leak"

Et bon, c'est pas exactement ce qui s'est passé étant donné que je l'ai écouté un mois voire deux après sa sortie
Et le résultat est.
J'aurais vraiment voulu l'écouter après sa sortie, peut-être que l'effet de la hype aurait été présent, mais là, rien.

En fait pour résumer ce que je pense de l'album, il y a quelques chansons ultra marquantes (To Drink From The Night Itself, In Nameless Sleep, The Mirror Black) mais en soit est répétitif.
Je m'explique, l'album est en soit bien en terme de défouloir, mais en terme de composition, je rangerais plutôt ça dans les points négatifs

Tous les riffs et les lignes vocales ainsi que les patternes de batterie se ressemblent durant tout l'album, et pour moi c'est pas un choix artistique mais un manque d'inspiration

Déjà que le mix est étrange en lui-même, ça m'a fait un peu de peine de voir que Adrian Erdlansson (un batteur de génie absolu) aie pas fait plus d'efforts sur ce dernier album, alors que pourtant, c'est sûrement mon batteur favori de tous les temps

Du coup on se retrouve avec un album qui est une déception par rapport à son prédecesseur, ce qui est dommage car il y avait moyen de faire énormément de bonnes choses avec un line-up comme celui-ci