Quelques années après avoir vu Control, le film centré sur Ian Curtis, et après avoir vu un tiers des gens qui aiment le rock porter un t-shirt avec la pochette de cet album, je l'ai enfin écouté.
Le seul album de Joy Division du vivant de son chanteur, et un album plutôt unique il faut bien le dire. L'ambiance est sombre dès le début du premier morceau. Le son est plutôt brut, grosse distorsion sur les guitares, son de basse puissant, batterie très organique, voix sortie d'outre tombe, ça c'est posé.
Donner une telle atmosphère à un disque aussi rapidement c'est plutôt un exploit, mais je trouve que c'est à partir du quatrième titre que l'album décolle. S'en suit alors New dawn fades dont le riff pourrait vous rappeler War pigs de Black Sabbath (et c'est loin d'être un défaut) et She's lost control qui est d'une tristesse absolue mais paradoxalement plutôt accrocheuse.
C'est vraiment ce que je retiens de l'album, son côté sombre. Il n'y a rien d'autre, pas de lumière au bout du tunnel avec Joy Division. Et c'est un choix qui fonctionne.