Une parfaite illustration des ravages du loudness war
Entendons nous bien, ma note n'est représentative que de la deuxième partie de la version Deluxe, à savoir les arrangements originaux des chansons, car si je ne devais noter que la première partie (version normale de l'album) ma note serait bien moindre !
Cet album est une parfaite illustration des ravages de la pop moderne et du loudness war : les producteurs des stars du moment (Beyoncé, Timberlake, Lady Gaga...) se sont emparés des arrangements originaux et se sont improvisés arrangeurs dessus.
Résultat ? Une bouillie inécoutable, tant en terme de choix d'instruments que de mixage, absolument pas représentatif du style Michael Jackson, et d'ailleurs pas représentatif de grand chose si ce n'est de la médiocrité actuelle.
En revanche la deuxième partie comporte quelques bons morceaux, notamment une reprise/variation intéressante de A Horse with no Name et la très entrainante et bien nommée Slave to the Rythm, que je ne peux m'empêcher d'écouter en boucle. La plupart restent bien dans l'esprit du roi de la pop, balayant un spectre assez large pour satisfaire tous les fans.
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