The sea may look warm, the sky may look blue....
Un album, un concert, un film. Une fois réunis, ces 3 particules forment l'oeuvre multi-support par excellence: The Wall.
De nombreuses personnes ne comprennent pas Pink Floyd. C'est probablement parce qu'il ne comprennent pas que leurs albums sont des albums concept, qu'il faut écouter comme un gros morceau d'une heure. Et dans les albums concept, The Wall fait école. Ce n'est pas pour rien qu'on a pu en tirer un film: Roger Waters raconte ici, l'histoire (de sa vie, diront certains) de Pink, jeune rock star qui a été confronté à de nombreux problèmes dans sa jeunesse, et qui s'est blindé derrière ce qu'il appelle lui-même The Wall. Une mère hyper protectrice, un père mort à la guerre, des professeurs tyranniques ont fait qu'un beau jour, Pink se retrouve coincé derrière son mur de ressentiments. Il devient complètement fou. L'histoire se termine par son auto-procès, où "The worm your honnor" le condamne à abattre le mur. La fin est sujette à différentes interprétations, je ne m'y attarde pas.
Alors l'histoire, c'est bien beau, mais sur le plan musical, qu'est-ce qu'on a ? Retirez les paroles, vous avez certainement l'un des meilleurs albums instrumentaux qu'il vous ait été donné d'écouter. L'album est une véritable niche de morceaux géniaux, Confortably Numb en tête. Ce n'est pas pour rien que The Wall a même du succès chez les gens qui ne soupçonnent même pas l'existence de l'histoire.
Et je ne saurai mieux conclure que de cette manière:
All alone, or in twos
The ones who really love you
Walk up and down outside the wall
Some hand in hand
Some gathering together in bands
The bleeding hearts and the artists
Make their stand
And when they've given you their all
Some stagger and fall after all it's not easy
Banging your heart against some mad buggers Wall