Alors comme ça, tu penses que Jamie Hewlett n'a aucun concurrent sérieux dans le genre punk urbain vraiment déjanté ?
Lis Amer béton.
Le style graphique, volontairement sale et inspiré, se complait dans la violence et la crasse avec une sorte de beauté éthérée, les personnages ayant des designs qui font bizarrement penser à des Pierrots.
Les combats sont mieux que du Dragon Ball.
L'histoire, qui commence en fable sociale et se termine en métaphysique étrange, est prenante quoi qu'elle tourne un peu en rond sur la fin (comme toutes les fictions japonaises, quoi).
Les personnages ont une voix. Je ne sais pas comment dire ça, mais ils ont chacun des personnalités très établies, et les dialogues leur correspondent parfaitement.
Orgie graphique, très prenante, avec une ambiance inimitable, à consommer sans modération.