Sans être mon album préféré, c’est une bande dessinée que j’aime bien et ce pour plusieurs raisons, elle fait partie du second âge astérixien et j’apprécie son introduction sur le village qui vit paisiblement. Ce que j’ai découvert enfant après avoir lu toute la série, c’est qu’il s’agit véritablement de la première apparition d’Agecanonix et que Cétautomatix aperçut à partis de l’épisode normand prend ici une véritable place. Ne manque qu’Ordralfabétix qui va appaire 2 albums plus tard. Bonemine commence également à apparaître véritablement. Si à cette époque j’avais plus ou moins compris les jeux de mots avec les noms des grecs je n’avais pas saisi les autres jeux de mots. Par exemple « Evitons de nous faire voir chez eux. ».


Mais trêve de bavardages, voici l’histoire. Le camps d’Aquarium est en effervescence un des légionnaire de la garnison, Claudius Cornedurus, vient d’être sélectionné pour représenter Rome aux jeux d’Olympie, en Grèce. Les gaulois n’ont rien à faire des jeux, mais eux aussi ont envie de s’amuser, alors même si seuls les grecs et les romains peuvent participer ils se proclament romains, César n’a t’il « pas fait assez de commentaires à ce sujet ». Abaracourcix décide donc que tout le village ira supporter Astérix et Obélix entraînés par Panoramix. Mais avant d’arriver à Olympie le guide qu’ils débauche leur propose de visiter Athènes. Les gaulois acceptent avec entrain de jouer aux touristes. Là ils y retrouvent Cornedurus et son centurion, Tullius Mordicus qui avaient eut la même idée. Arrivés dans le village olympique les deux romains vont expliquer la situation aux autres athlètes. Et d’un commun accord les romains décident d’arrêter l’entraînement. Mais voilà Mordicus apprend qu’il est interdit de prendre une substance donnant des forces supplémentaires. Interdit de potion nos gaulois décident que seul Astérix participera aux jeux en course à pied. Sans potion Astérix va terminer juste derrière les grecs et juste devant les romains. Les magistrats olympiques décident pour que le public ne se désintéresse pas des jeux, d’organiser une épreuve de course uniquement pour les romains. C’est alors que sans le faire exprès Obélix souffle une idée de génie à Astérix et Panoramix.


Outre les jeux de mots que j’ai compris en le relisant pour la énième fois, j’ai mieux ressenti les critiques portées par l’album. D’une part le fameux esprit des gaulois lorsqu’ils sont à l’extérieur. On ne peut pas dire que ça soit brillant. Bruyant oui, de mauvaise foi également, orgueilleux aussi. Ainsi lorsque les villageois visitent Athènes ou lorsqu’ils se trouvent assis dans les gradins. Ce que j’ai saisi il y’a quelques années avec mes études d’histoire c’est que l**es femmes n’avaient aucune places dans la société grecque.** Elles n’étaient que des ventres, des génitrices. Leurs droits étaient plus que limités. Cette fois j’ai compris les jeux de mots que Goscinny à glissé lors du défilé des athlètes «



 C’est le défilé des Thermopyles. A Samothrace on est sûr de la
victoire, tout comme à Milo. Ceux de Marathon arrivent en courant.
Quand aux athlètes de Macédoine ils arrivent mélangés. »



Ce qui prouvent qu’Astérix est une bd qui peut se lire à tout âge. Les enfants rigolent aux bêtises de nos gaulois et des romains. Les grands aux jeux de mots et critiques glissés par les auteurs. Ceux-ci dénoncent d’ailleurs le commerce fait autour des jeux, qui sont au départ de simples épreuves de sport. Sport que les grecs considéraient comme bienfaiteur, l’un des magistrat le dit bien (je vous épargne la version grecque) « Un corps esprit sain, dans un corps sain. ». Et même si je n’aime pas le sport je ne peux qu’être d’accord avec eux.

Joachès
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le 13 déc. 2016

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