Ce tome 35 de la série est un album très particulier. Albert Uderzo à décidé à 85 ans de raccrocher. Le co-créateur des irréductibles gaulois après 10 albums solo depuis la disparition de son compère René Goscinny en 1977, à décidé qu'il était temps de passer la main. Et heureusement. Les scénario écrits par Uderzo sont de qualité très irrégulière (cf critique sur le papyrus de César). Ainsi c'est Jean-Yves Ferri et Didier Conrad, au scénario et au dessin, qui ont la lourde tâche de faire survivre les gaulois.
L'album démarre en plein hiver, alors que le village des irréductibles gaulois est recouvert par la neige. Un énorme glaçon, venu de la mer, s'échoue sur les côtes d'Armorique. Celui-ci contient un guerrier picte enchaîné : Mac Oloch. Après avoir fondu, le Picte raconte son histoire et souhaite retourner dans son clan du Loch Andloll pour y retrouver sa fiancée Camomilla qui a été enlevée par son rival Mac Abbeh. Astérix et Obélix qui n'ont pas voyagés depuis longtemps décide de l'accompagner. Ils vont découvrir cette magnifique région qu'est l'Ecosse et aider leur nouvel ami à sauver sa fiancée.
L'idée de départ est bonne, mais le scénario à du mal à décoller. Les gags qui faisaient tout le charme de la BD sont à la peine, sans parler des jeux de mots. Didier Conrad reprend le crayon d'Uderzo, malgré tout son talent, Conrad ne parvient pas à reproduire parfaitement le coup de crayon du père de nos gaulois. "Le Papyrus de César" sortit hier prouve qu'il est parvenu à s'en rapprocher même s'il reste encore du travail.
Un album qui était prometteur et m'a déçu. Mais il n'est pas facile de se couleur dans le tonneau gaulois. Aussi j'espère que les deux auteurs y parviendront. Il serait dommage qu'Astérix disparaisse. Après de 60 ans d'existence c'est devenu un monument national qui fait parti de notre patrimoine.