Ça barde, Assurancetourix au design encore changeant se fait enlevé par les romains pour être offert à César. Assurancetourix est loin d'être un cadeau et l'histoire loin d'être une surprise avec un énième enlèvement. Pourtant, le voyage à Rome se fait drolatique, on y croise pour la première fois les pirates si célèbres pour leur raclée, les Phéniciens, une bonne bataille, un ni oui ni non pour les jeux du cirque, un HLM, des anachronismes, des bains et le pari des casques ou des coquilles d’huîtres que propose Obélix. Niveau dessin et couleurs, c'est parfait le tout arrive à maturité. Parfois grotesque avec le Cirque romain qui devient plus Bouglione ou Pinder que Gladiator. La lecture est un vrai plaisir. Malgré la nostalgie et le retour en enfance en lisant ces pages, je pense que le talent de Goscinny et la lisibilité des dessins d'Uderzo font de cette série un vrai chef d'oeuvre. Et Assurancetourix, présent dés le départ prouve son potentiel humoristique à son insu. Même si il a pu chanter au premier banquet final, depuis la Serpe d'or il est ligoté pour ne plus chanter au bouquet final, pour éviter que ses amis se retrouvent avec un bouquet de persil dans les oreilles.