Once upon a time, and "For a better Tomorrow", here comes the Justice League !
Commençons par le commencement, c'est la Justice League. Et Jim Lee. Déjà deux choses qui me donnent envie en tant que néophyte. Parce que la patte graphique du légendaire Jim Lee est vraiment agréable à l'oeil et que la Justice League regroupe mes personnages préférés de DC Comics.
Pour le dessin, aucun doute, c'est propre. Les décors sont sympathique, mais ne marquent franchement pas l'esprit. Au contraire, les personnages, avec pour la plupart un nouveau design, sont haut en couleurs et vraiment intéressant. Le jeu consiste à noter les différences avec les personnages pré-relaunch. C'est sans doute ce Aquaman "Gueule d'Ange" qui gagne la palme. Pour le reste, c'est plus subtil (certains diront "spectaculaire", je me contenterais de "subtil") : Plus de slip pour Superman et Batman (ouais, ouais, adieu le slibard rouge vif sur le bleu uni du collant ... J'avais une théorie à l'époque qui expliquait que le slip faisait office de cible, en tout cas plus que le S sur la poitrine, mais HUMHUM, je m'égare ...), Wonderwoman hérite d'un pantalon et d'un parlé ... antique dirons-nous ... Flash reste Flash (plus d'éclair peut-être ...), Green Lantern reste Green Lantern, et Cyborg, et bien nous en parlerons plus tard.
Il est temps mainetnant d'aborder le travail de Geoff Johns, qui est matière à controverse. D'abord, un constat assez évident mais criant de vérité : Pour ce tome un, pas de doute possible, C'EST UN ARC INTRODUCTIF. La rencontre des icônes DC relève vraiment de l'anecdote. Dommage, ça partait si bien : Les premières pages sont vraiment excellentes, l'absence des héros, postulat de base du début de cette série est bien amenée. La rencontre entre Hal Jordan et Bruce Wayne est sympathique et scénaristiquement travaillée, (et avec Superman, c'est bien la seule). L'enquête commune est intéressante, l'ennemi incertain (jusqu'à que MrJohns ait la merveilleuse idée de faire gueuler : "POUR DARKSEID" à son sbire décérébré, ce qui a anéanti à mes yeux l'entrée fracassante qu'aurait pu faire ce personnage icônique ) et le contraste entre les deux héros est plutôt fameuse (c'est un thème cher à Johns aussi, non ?). Bref, déjà l'arrivée impromptu de Flash, le mec impromptu par excellence, est synonyme de baisse de qualité à mes yeux. Une ou deux pages pour Wonder Woman et youhou, ces gueux vont tâter de mon épée ! Trevor est dépassé,mais bon, c'est l'histoire de sa vie dans ce relaunch pour l'instant,non ? Quant à Aquaman, personnage Ô combien intéressant, il émerge de l'eau, fait étalage de ses capacités et reste discret jusqu'à la fin, mis à part sa notable participation à l'estropiation de Darkseid (Je me propose pour la poursuite en justice !).
Pour le reste, le concept est intéressant. Geoof Johns nous explique comment passer de Menace Masquée à Messie Idôlatré. Ni plus ni moins. Mais déjà, les germes de la discorde sont semés. Bon maintenant, mention spéciale pour l'absence du Martian Manhunter, remplacé par Cyborg. L'un comme l'autre ont une touche personnelle à apporter à cette ligue. Et pour le Limier Martien, J'onn J'onzzz (c'est comme ça que ça s'écrit ?), pas d'inquiétudes, il n'est pas bien loin ...
Comme conclusion, et bien ce sept est temporaire, j'attends de voir ce que la suite va donner. Sans doute, par indulgence, cette note est un peu plus élevée que ce que mérite ce tome, mais bon, c'est la Justice League, non ?