Un album dans l’ensemble intéressant, même s’il propose sans doute un des plus gros craquages de slip de l’histoire du Chevalier Noir. L’intrigue en soit est très bonne car parfaitement calibrée et dosée, menant peu à peu vers le final et amenant Bruce Wayne dans ses plus profonds retranchements. Par-dessus cela, on a droit à des éléments d’intrigue et de révélations surprenant ou alors remettant complètement en cause nos connaissances sur le mythe. La contrepartie, c’est que plusieurs passages sont parfois confus en essayant de livrer trop d’informations en même temps ou en partant dans tous les sens en même temps. Néanmoins, on a droit au retour gagnant du Joker, plus terrifiant que jamais dans une interprétation très sauvage et glaçante du personnage.
Au final, Batman R.I.P. fait partie de ces arcs passionnants dans la longue histoire de Batman, qu’on peut considérer comme pierre fondatrice pour un nouveau chapitre qui s’annonce pour le moins intriguant. Le tout servi par des planches très colorées mais qui restent (pour la plupart du moins, parce que le délire de Zur-en-arrh, faut l’avaler) dans l’esprit du personnage.