Fan de Batman, fan de comics! Un passage oblige! Un deuil dans la famille, c'est le prélude à un Batman, usé, fatigué, vieilli, faible, mais aussi plus violent plus sombre. Pour les adorateurs de Robin (Jason Todd) c'est un coup de poignard, pour ses détracteurs c'est un plaisir, dommage de ne pas voir son corps se briser peu à peu. Après The killing Joke, c'est aussi un épisode ou la folie virulente du Joker prends de l'ampleur, usant du pied de biche et de l'arme nucléaire. Par contre, le coup de théâtre est survendu tout au long du récit, d'ou le titre de cette critique, l'histoire en devient presque maladroite. Le dessin vieillot de Aparo (que pourtant j'adore) ne sert pas l'histoire ici, car les visages se font trop impassibles.
Qui dit mort dit renaissance, l'histoire est suivie de l'apparition du 3ème Robin , Tim Drake, ingénieux, malicieux et fanatique du Batverse. Son apparition est aussi un peu capillotractée, et tout se passe à une vitesse qui rends le tout peu convaincant. Cependant revoir Dick Grayson retrouvant son cirque du coeur et être plus ou moins le mentor du nouveau Robin est assez sympa.
Même si mitigé sur le résultat, ce gros morceau de l'ère fin 80 vaut son pesant d'or pour tout fan de comics.