Albator (Harlock en V.O) est surtout connu chez nous pour ses adaptations animées. Si la première apparition d’Albator date de 1969, le manga dont est tiré l’animé dont il est question ici a été publié au Japon entre 1977 et 1979. Le personnage d’Albator/Harlock apparait dans une dizaine d’œuvre de Leiji Matsumoto (Galaxy Express 999, Gun Frontier, Queen Emeraldas…) et nombre de films, OAV etc.


Composé de 5 tomes, ce manga n’as pas de fin à proprement parler. En effet la version animée de Rintaro (Albator 78) ayant rapidement rattrapé puis dépassé le manga, Leiji Matsumoto n’a jamais pris la peine de dessiner la suite et la fin du manga.


Bref,


Mise en place d’un des héros les plus charismatique du manga, Héros qui a eu un impact certain sur pleins de gamins devenu trentenaires (ou quarantenaire) aujourd’hui.


Mais un héros qui pue la classe ça suffit pas à faire un bon titre et encore moins un Classique. Un Classique? Oui, Albator c’est un Classique comme Goldorak ou Dragonball…


Car outre des persos emblématiques, un ennemi revêche et vénéneux, de la tension, des combat épiques etc. , le tout dans une délicieuse ambiance « Space-Opéra », une des vraies grandes forces du titres, c’est le fond ! Car la forme c’est bien mais s’il y a en plus du fond c’est mieux… On y aborde donc, en vrac, la place de l’Homme sur la planète et son impact, le consumérisme, la passivité des masses, la manipulation des médias etc.


Le tout sans alourdir le récit ou devenir bêtement moralisateur. L’auteur se contentant de poser les questions via son œuvre et laissant le soin au lecteur de trouver sa réponse ou à défaut a simplement y réfléchir… Pour le reste, la longévité et la réputation de ce Classique devrait suffire à convaincre de lire (ou au moins regarder) Albator.


Graphiquement c’est magnifique !


Les vaisseaux rétro-futuriste, les scènes de combats, les ambiances, les plans large etc. Matsumoto livre ici -et comme toujours- un travail de grande qualité. Le dessin est quant à lui « vieille école », on sent la plume et le pinceau et cela se voit aussi dans l’usage des trames. Des double-pages à foison, un découpage dynamique (surtout pour l’époque) avec des planches par moment très chargées et d’autres extrêmement dépouillées. Ce qui permet un ensemble fluide et qui ne devient pas indigeste à force ce de détail.


On compte 2 éditions de Capitaine Albator :


La 1er sortie en 2002 est « calquée » sur l’édition japonaise et compte 5 tomes.
La 2e sortie en 2013 et qui réunit les 5 tomes en un gros volume intégrale (1088 pages), grand format.

Pour les 2 éditions le travail éditorial est de qualité. Notons la souplesse de l’édition intégrale qui permet une lecture aisée.


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le 1 mars 2017

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