Daredevil haut en couleur

Les deux premières anecdotes avec Spider-Man ont un graphisme du tonnerre! Avec des couleurs fortes et un trait noir et épais. Du coup les planches sont, je sais pas comment l'exprimer mais je dirais solides. Enfin c'est puissant quoi. L'histoire n'est sans doute pas la meilleur et Daredevil est un peu perdu dans le décor mais Spider-Man il déchire. Dommage qu'on en ai pas plus.

La descente aux enfers de Daredevil dans l'histoire principale elle est : impressionnante. On voit Daredevil vraiment vraiment dans le mal et pas seulement sous sa panoplie de "Daredevil" justement. C'est l'humain réel qui douille et ça s'arrête pas, du coup on est vraiment happé avec lui et les autres personnages. Woaw. Tout ça était ouf. Et Fisk est traité de la manière dont on doit le traiter : un colosse impressionnant. C'est vraiment un méchant top.
Par contre j'adore Foggy mais là il est particulièrement agaçant.

La genèse de Daredevil, ouais. Pas mal du tout mais le traitement graphique ainsi que des couleurs est trop sophistiquée donc ça devient presque moche. Certains jeux de nuances sont trop bourrins. C'est pour donner du volume mais non, on voit trop la patte de photoshop derrière alors c'est vraiment moche. Ce sont les mauvais comics qui utilisent ce style quoi.

L'histoire est tout de même super. L'enfance de Matt Murdock dans New York, j'ai adoré. (J'ai pas parlé de la place de la ville dans le comic. Autant graphiquement que scénaristiquement mais en tout cas elle est utilisée à sa jute valeur : topissime.) Cette version d'Elektra est très intéressante et peut être même impressionnante. C'est un personnage plutôt saoulant d'habitude.

Bref malgré quelques défauts donc, j'ai vraiment kiffé le lire du début à la fin.