Franck Miller revient sur le héros qui a fait sa renommée et lui donne des origines dignes de ce nom. Miller n'oublie rien et plonge son histoire dans un polar bien sympa où l'on sent les prémices de Sin City : l'ambiance est sombre, on y voit du vol, des meurtres, du glauque, des prostituées. En fait, Sin City et Hell's Kitchen se ressemblent énormément dans ces deux tomes. Il nous montre aussi un Murdock revanchard et prêt à en découdre, on est loin de l'image lisse qu'il a pu avoir parfois. Le Caïd, Elektra, Stick, Nelson, tous les éléments de cette intrigue sont excellents et donnent une véritable cohérence à l'histoire du héros aveugle.

John Romita Jr voulait faire cet album avec Miller et il l'a fait. Pour ma part, ces planches sont sûrement ce qu'il a fait de meilleur, supérieur à ce qu'il fait en ce moment sur Spidey. Je pense que c'est là où on peut voir son investissement et un travail de longue haleine (les dialogues de fin entre Macchio, Miller et JRJR le montrent aussi).
Les couleurs ont aussi leurs importances tout comme l'encrage encore un grand bravo à ses oubliés qui sont ici Al Williamson et Scheele.
Kab
9
Écrit par

Créée

le 27 févr. 2011

Critique lue 539 fois

4 j'aime

Kab

Écrit par

Critique lue 539 fois

4

D'autres avis sur Daredevil: The Man Without Fear

Daredevil: The Man Without Fear
Kab
9

Critique de Daredevil: The Man Without Fear par Kab

Franck Miller revient sur le héros qui a fait sa renommée et lui donne des origines dignes de ce nom. Miller n'oublie rien et plonge son histoire dans un polar bien sympa où l'on sent les prémices de...

Par

le 27 févr. 2011

4 j'aime

Daredevil: The Man Without Fear
Tonto
6

L'aveugle et l'orphelin

Premier contact pour ma part avec Daredevil et avec Frank Miller (enfin, je me suis tapé l'ignoble 300 de Snyder, mais le lien est assez faible, je pense) et pour ainsi dire avec le monde du comics...

le 3 févr. 2021

3 j'aime

Daredevil: The Man Without Fear
Antevre
9

Critique de Daredevil: The Man Without Fear par Antevre

Il y a des auteurs comme ça, ils vous marquent, et vous vous rendez même pas compte. Cela fait plusieurs années que je n'ai plus relu un Miller, et si j'ai toujours apprécié ses oeuvres (moins...

le 25 août 2017

2 j'aime

Du même critique

Sin City, tome 1
Kab
8

Critique de Sin City, tome 1 par Kab

De part sa narration cinématographique, son sens du dialogue dur mais jamais trop vulgaire et la noirceur de son œuvre, Miller à réussi à s'allier une majorité du public adulte, mais aussi des fans...

Par

le 16 août 2010

22 j'aime

2

Le Chemisier
Kab
3

Critique de Le Chemisier par Kab

Une jeune fille un peu transparente pour tous le monde se fait vomir dessus lors de son baby-sitting. La jeune fille peut se changer et à le droit à un chemisier ce qu'elle ne portait jamais. Du coup...

Par

le 13 sept. 2018

15 j'aime

4

Jason Bourne
Kab
5

Critique de Jason Bourne par Kab

Jason Bourne, c'est un peu le James Bond américain sans la classe de James bond, mais sinon c'est tout pareil. On retrouve donc ce bon vieux Jason dans des combats clandestins parce qu'il se...

Par

le 10 août 2016

15 j'aime

4