Eloge pour un must
Panini nous propose dans ce volume un arc de Detective Comics mettant en vedette la mystérieuse Batwoman. Dans l'arc Elegy, les auteurs nous narrent les démêlés de l'héroïne avec une secte qui veut...
le 30 juin 2011
6 j'aime
Comics de Greg Rucka, J.H. Williams III, Jock et Scott Kolins (2009)
Quand un pote libraire m'a conseillé de jeter un oeil à Batwoman, j'y suis allé non pas à reculons mais un peu cironspect, n'étant pas nécessairement passionné par les personnages gravitant autour du patron de Gotham.
Et ce fut une vraie découverte puisque non seulement le personnage est cool que ce soit avec ou sans le masque et que les deux permiers hardcover (Elégie et Hydrologie) sont vraiment haletants à suivre, les relations du personnage avec sa famille (pour le moins complexes et délicates) également, et j'espérais vraiment que ça tienne sur la longueur.
Sur le sujet, je suis mitigé, sans être mauvais, les 3 tomes suivants sont à la fois moins bons graphiquement et narrativement. En fait je les qualifierais plutôt de moins consistants, plus aléatoires dans leur qualité. Certains passages donne un coup de boost à l'histoire (cf Wonderwoman par exemple) mais pas sur la durée, et certains moment sont rushés de manière assez inexplicable en particulier dans le dernier tome (vérification faite, ça a chauffé entre les auteurs et DC sur la fin, ce qui peut expliquer le côté baclé).
A noter qu'au contraire des personnages "secondaires" de la Batfamily elle est complètement autonome, n'a concrètement besoin de personne et n'a pas besoin du chaperon chauve-souris de Sin City pour se dépatouiller toute seule. Ce qui est important dans la mesure où le personnage est lesbien, et donc que rien n'est innocent dans ce qu'il représente. La Batwoman racontée ici est nécessairement politique et c'était donc fondamental qu'elle soit telle qu'elle est : un vrai beau morceau d'humanité avec ses fêlures comme tout le monde, mais forte, indépendante, intelligente...
Du coup, cet arc vaut le coup d'être lu pour ce qu'il apporte politiquement à DC : un personnage féminin et gay qui pète la classe, pour ses deux premiers tomes en particulier parce qu'ils sont vraiment bons, et puis si on a bien accroché à l'histoire rien n'empêche de lire les 3 derniers qui si ils sont plutôt sympathiques restent dispensables à mon avis.
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Créée
le 22 juil. 2017
Critique lue 197 fois
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