Rires contagieux

Il faut savoir rire de tout. Geluck s'empare de cet adage et le tourne dans tous les sens, dans sa nouvelle BD.

Inégalités sociales, violences faites aux femmes, politique, écologie, etc. : Geluck dénonce. L'auteur mêle textes, dessins et humour pour pointer du doigt les problèmes actuels de la société. Geluck n'en peut plus, alors "Geluck pète les plombs".

Alliant avec harmonie esprit sérieux et humour noir ou bon enfant, Geluck règle une nouvelle fois ses comptes avec le monde.
En effet, l'auteur et son humour se retrouvent une fois de plus dans ce livre entre jeux de questions/réponses, propositions rocambolesques, "pushlines" maîtrisées et dessins provocateurs. 

Organisées par thème, les critiques de Geluck s'appuient sur son écrit franc, mélangeant formules élégantes et mots familiers, pour capter l'attention du lecteur et créer avec lui une proximité décuplée. S'installe dès lors un face à face intime à la manière d'une discussion entre amis où les filtres et le politiquement correct n'ont plus lieu d'être.
Entre la majorité des écrits, des dessin occupent entièrement les pages, et forment ici un autre vecteur de paroles.
Grâce à cette cette diversité de supports, "Geluck pète les plombs" surprend. Le passage du coq à l'âne entre écrits et sketch géants apporte de nombreux rebondissements à la lecture.

Finalement, le seul point négatif de ce livre vient des trop nombreuses références aux organes génitaux qui, à la fin de la lecture, laissent une touche de lourdeur.

Amateur ou non de Geluck et de son humour, "Geluck pète les plombs" ne peut prêter qu'à rire. Le livre propose une grande variété de textes et de dessins, de typographies et de vocabulaires, de langages, d'humours, qui plaira facilement à tous les goûts, sauf "À quelques exceptions près : le tyran, le nazi, l'intégriste, l'ayatollah et l'imbécile qui sont peu enclins à se poiler." Mais ça, Geluck vous l'expliquera mieux que moi.