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Bibi n'a pas aimé
Il y a des jours où j'ai honte, honte d'être incapable d'apprécier ce qui est considéré comme un chef d'oeuvre par le commun des mortels. A commencer par mon libraire spécialisé BD qui m'a remis...
Par
le 31 déc. 2011
34 j'aime
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Habibi par tizboe
Deux choses m'effraient chez Craig Thompson : l'épaisseur de ses bouquins et l'étendue de son talent. L'un annulant évidemment l'autre. Ce type noircit des pages d'entrelacs maures pour lesquels se priver de Photoshop relève du masochisme. Il dessine les corps nus avec une rare dextérité mais jamais ne les révèle intégralement (là, c'est plutôt de sadisme qu'il s'agit !)
La culpabilité et le puritanisme qui pointaient dans "Blankets" affleurent ici distinctement, et tant mieux parce que cet auteur brillant sait convertir ses obsessions en chef d'œuvres. Cette fois-ci il met son graphisme somptueux au service d'une fable où se mêlent écologie, et paraboles religieuses. Son approche de l'histoire souligne une passion contagieuse pour la calligraphie arabe. Le tout baigne dans un œcuménisme bienveillant, et se conclut non sans sagesse.
La culpabilité et le puritanisme qui pointaient dans "Blankets" affleurent ici distinctement, et tant mieux parce que cet auteur brillant sait convertir ses obsessions en chef d'œuvres. Cette fois-ci il met son graphisme somptueux au service d'une fable où se mêlent écologie, et paraboles religieuses. Son approche de l'histoire souligne une passion contagieuse pour la calligraphie arabe. Le tout baigne dans un œcuménisme bienveillant, et se conclut non sans sagesse.
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Créée
le 6 mars 2012
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